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La dynamique des organisations de la société civile contre la fermeture des médias et la cherté de la vie a annoncé une série de manifestations à travers le pays. L’idée est d’exiger des autorités de la transition la levée de la suspension des médias et de dénoncer la cherté de la vie.
La série de manifestations est prévue les 30, 31 juillet et 1er août 2024 à travers le pays. La dynamique est décidée d’aller jusqu’au bout malgré l’interdiction de toute manifestation sur la place publique par le CNRD, à sa tête le général Mamadi Doumbouya.
Le Coordonnateur national de la Maison des associations et des ONG de Guinée, Mohamed Alpha Bayo, explique la genèse de cette décision.
« C’est parti d’une réflexion selon laquelle la société civile ne doit pas être muette par rapport à tout ce qui se passe dans notre pays, notamment la fermeture des médias et en même temps la cherté de la vie que traverse notre pays (le délestage de l’électricité, la hausse des prix des denrées alimentaires…). La société civile a décidé de prendre ses responsabilités ».
Pour Alpha Bayo, l’interdiction des manifestations sur les places publiques par les autorités de la transition ne va pas les empêcher de dénoncer la cherté de la vie en Guinée et d’exiger l’ouverture des médias.
« L’interdiction de la manifestation est le fait de la dictature. Rassurez-vous, nous n’allons pas nous plier à cette injonction. Déjà, nous avons lancé l’alerte à travers les journées t-shirts rouges chaque jeudi. Le peuple adhère à la démarche. C’est un signal fort aux autorités pour qu’elles soient attentives à ces revendications. Nous continuerons les sensibilisations des citoyens dans les quartiers, les marchés… », a-t-il martelé.
La renonciation à ces séries de manifestations, indique notre interlocuteur, « sera conditionnée par la réouverture des médias et en même temps par des engagements forts pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, et c’est non négociable. On ne peut accepter de nous asseoir avec des autorités qui ne sont pas de bonne foi ».
Mohamed Alpha Bayo appelle les citoyens guinéens à accompagner le combat pour le peuple.
« Le combat que nous menons est pour le peuple, ce n’est pas un combat politique mais un combat citoyen. Nous sollicitons l’accompagnement du peuple de Guinée dans cette démarche ».
L’article Fermeture des médias et cherté de la vie en Guinée : la société civile décide de prendre ses responsabilités est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.