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A deux semaines du démarrage des examens nationaux session 2025, le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) a animé ce vendredi 30 mai 2025, une conférence de presse pour faire le point sur les préparatifs de ces évaluations annuelles. Et cette année, près de 600.000 candidats affronteront ces examens, allant du CEE au baccalauréat unique.
Pour la réussite de ces examens, le Gouvernement à travers le MEPU-A dit avoir pris toutes les dispositions. A date, a dit le Chef de cabinet Abass Camara, « l’exécution des différents programmes est à 95% ». Quant à la mobilisation des ressources, Abass Camara a rassuré qu’à date, l’essentiel des fournitures pour le CEE « sont déjà déployés », 80% pour le BEPC « sont mobilisés » et 85% du baccalauréat « sont aussi mobilisés ».
L’autre disposition prise pour éviter les erreurs du passé a été l’érection en Direction générale, du service des concours et examens. Le responsable adjoint de cette Direction, Jean Patrick Clair N’Diaye a soutenu que cette année, c’est 566 071 candidats dont 261 137 filles.
« Aujourd’hui, pour l’année scolaire 2024-2025, sont inscrits aux différents examens nationaux, 566.071 candidats dont 261.137 filles. Cette statistique est répartie comme suit : 313.283 candidats dont 146.906 filles au compte de l’examen de fin d’études élémentaires (CEE) ; 179.849 candidats dont 83.013 filles au compte du brevet d’études du premier cycle et 72.939 candidats pour le baccalauréat dont 31.218 filles. Pour accueillir tous ces candidats, 2.188 centres d’examen ont été retenus à travers le pays avec 18.869 salles de classe à aménager. Le dispositif d’aménagement nécessitera donc une forte mobilisation du personnel enseignant pour l’encadrement et la surveillance du déroulement des épreuves prévues du 12 au 27 juin 2025. Presque la même mobilisation sera observée au niveau des forces de défense et de sécurité ainsi qu’au niveau du personnel de santé pour garantir une bonne couverture sécuritaire et sanitaire afin que nos candidats aient les meilleures conditions d’évaluation possibles », a-t-il rassuré.
L’autre innovation de cette année est l’organisation, en septembre prochain, d’une session de rattrapage pour les candidats victimes d’accidents graves ou qui accouchent pendant les évaluations. Cela permettra, a dit Monsieur N’Diaye, d’éviter de prendre des risques inutiles en retournant les candidats dans les salles de classe après les accouchements ou de graves accidents.
MohamedNana BANGOURA