Examen CEE: plus de 400 enseignants mobilisés pour la recorrection des copies

Les travaux de recorrection des copies des épreuves du Certificat de fin d’Etudes Elémentaires (CEE) des Communes de Kaloum, Matoto, Ratoma et des Préfecture de Fria, Forécariah et Faranah ont été entamés le mardi 16 juillet 2024 au lycée 1er Mars. A en croire le service communication du MEPU-A, ce sont plus de 400 enseignants des classes de 6ème année et autres cadres qui sont mobilisés. Ces travaux qui s’étendent sur deux (2) jours, « seront simultanés à la centralisation et à la saisie des notes », a rassuré l’inspecteur général de l’éducation en marge du lancement des travaux.

De passage au lycée 1er Mars, le chef de département du MEPU-A Jean Paul Cédy a exhorté ces correcteurs à faire preuve de rigueur et d’objectivité dans leur évaluation, en respectant les critères établis : « Ensemble,  contribuons à bâtir un système éducatif juste et performant », a-t-il lancé.

Le service de communication dirigé par Mamadi Sidiki Camara a rappelé que cette recorrection des copies du CEE de ces six (6) Préfectures et Communes fait suite à un constat de surévaluation des copies de certains candidats. Ce qui constitue une violation flagrante des règlements généraux des examens découverts grâce à la vigilance des cadres du Ministère.

« Fidèle à son engagement d’organiser des examens nationaux justes et transparents, le Département a pris la responsabilité de reprendre la correction des copies en vue du respect scrupuleux des barèmes de notation. Cela pour empêcher que les meilleurs ne se retrouvent au bas de l’échelle et de façon injuste », lit-on sur la page Facebook du département.

A rappeler que c’est en application des principes et règlements généraux des examens nationaux en Guinée que cette recorrection a été entamée comme le précise l’article 72 du chapitre 8 desdits règlements qui dispose qu’au cas où la vérification des copies des candidats révèle des erreurs significatives de correction, tout le lot est soumis à une seconde correction.

Alhassane Fofana