Espagne éliminée de la Coupe du monde 2026 ? Les raisons qui inquiètent

Euro 2024 en poche, l’Espagne face à un parcours piégeux vers le Mondial 2026

Sacrée championne d’Europe en 2024 avec un Lamine Yamal toujours plus étincelant, l’Espagne pourrait pourtant connaître un parcours semé d’embûches lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Le jeudi 5 juin prochain, à Stuttgart, la Roja retrouvera l’équipe de France en demi-finales de la Ligue des nations, un peu moins d’un an après leur affrontement à l’Euro 2024, soldé par une victoire espagnole (2-1). « Certainement la meilleure équipe européenne, voire mondiale en ce moment », selon Didier Deschamps, l’Espagne croisera donc le chemin des Bleus de Kylian Mbappé dans une affiche alléchante. Le vainqueur retrouvera en finale, ou en match pour la troisième place, l’Allemagne ou le Portugal, opposés dans l’autre demi-finale le mercredi 4 juin.

Malgré son statut de championne d’Europe et sa dynamique actuelle, l’équipe dirigée par Luis de la Fuente ne figure pas parmi les favoris pour une qualification directe au Mondial 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique. En raison de leur présence dans le Final Four de la Ligue des nations, l’Espagne, tout comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, disputera les éliminatoires dans un groupe réduit à quatre équipes, avec seulement six matches programmés entre septembre et novembre prochains.

Selon le compte spécialisé We Global Football, les chances de voir l’Espagne terminer en tête de son groupe ne dépassent pas 69 %, un chiffre bien inférieur à ceux de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Allemagne ou encore de l’Autriche, tous crédités d’environ 90 % de chances de qualification directe. La France non plus n’est pas à l’abri : ses chances sont évaluées à seulement 60 %, la faute à une concurrence relevée, notamment celle de l’Ukraine.

Un groupe piégeux pour la Roja

Le groupe E, dans lequel évolue l’Espagne, n’a rien d’un long fleuve tranquille. Les coéquipiers de Robin Le Normand et d’Aymeric Laporte débuteront leur campagne le 4 septembre face à la Bulgarie, avant un déplacement périlleux à Konya pour y affronter la Turquie le 7 septembre. Emmenée par Hakan Çalhanoglu, Arda Güler et Kenan Yildiz, la sélection turque est le principal rival de la Roja dans ce groupe. Autre adversaire de taille : la Géorgie, emmenée par la star Khvicha Kvaratskhelia et l’attaquant Georges Mikautadze. Un automne mouvementé se profile donc pour la Selección.

En cas de deuxième place, l’Espagne devra passer par la case barrages en mars 2026. Un format cruel qui avait coûté cher à l’Italie lors de la précédente édition : la Nazionale, surprise par la Macédoine du Nord en demi-finale, n’avait même pas eu l’occasion d’affronter le Portugal pour une place au Qatar.

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