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Alors que l’Union des Forces Démocratiques de Guinée est confrontée à une décision de justice qui l’empêche de tenir son congrès national, le MATD lui donne 45 jours pour se mettre en règle au risque de se voir sanctionner.
À date, difficile de dire avec exactitude, ce qui pourrait arriver à l’UFDG, si elle ne parvient pas à tenir son congrès au bout des 45 jours.
Mais quoiqu’il en soit, le ministre Ousmane Gaoual Diallo, souligne que c’est au cadres du parti d’assumer les responsabilité de ce qui arrivera. Puisqu’il n’y aura aucun traitement de faveur.
« Il n’y aura aucun traitement différent, ils assumeront la responsabilité de ce qui arrivera à l’UFDG. Ce qui est clair, ils ont des solutions. Reconnaître la forfaiture et on se retrouve autour de la table pour parler du congrès en toute responsabilité. Sinon, la justice tranchera (…). Qu’ils acceptent de se regarder en face pour dire oui, on a abusé de notre autorité à un moment donné… Là, on se retrouve on parle. Moi je n’ai pas demandé autre chose. J’ai dit allons à la compétition, ça ne devrait pas poser problème pour quelqu’un qui est populaire dans l’imaginaire de tout le monde. Mais si ça conduit à la dissolution du parti, les responsables actuels seront condamnés par l’histoire », a-t-il clairement indiqué au cours d’une conférence de presse, ce vendredi 21 mars 2025.
Le ministre des transports a par ailleurs rappelé les conditions dans lesquelles un membre de l’UFDG peut être exclu.
« L’UFDG est organisée à ce que personne ne peut exclure quelqu’un. On peut faire une suspension qui peut aller jusqu’à 2 ans (…). Pour l’exclusion, c’est du domaine exclusif du congrès », a-t-il tenu à préciser.
Pendant ce temps, l’UFDG a décidé de reporter son congrès national extraordinaire en attendant que la justice ne se prononce sur le fond le 9 mai prochain.
DOURA