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La publication d’un rapport d’enquête réalisée par les organisations guinéennes de défense des droits humains relance le débat sur la tragédie survenue au stade régional de N’zérékoré, le 1er décembre 2024.
Si le bilan provisoire du gouvernement, estimé à 56 morts, peine toujours à être révisé, le document présenté par les défenseurs des droits humains reste, pour l’heure, le plus fiable aux yeux du coordinateur des forces sociales.
« Je pense que, sans risque de se tromper, on peut dire que l’élément fiable, c’est ce rapport d’enquête des ONG locales de défense des droits de l’homme, qu’il faut saluer au passage, encourager et soutenir, pour que les drames dans ce pays ne soient pas considérés sous un angle d’ormeta totale. Ce rapport reste et demeure l’élément le plus probant en matière de bilan, de circonstances, et de responsabilité présumée par rapport à ce drame », a déclaré Abdoul Sacko lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce lundi 17 février 2025.
De son avis, la meilleure façon de rétablir les victimes dans leurs droits, c’est de mener une enquête responsable et indépendante. Cependant, il exprime des doutes sur l’engagement du gouvernement de transition en la matière.
« Si le gouvernement n’a pas d’éléments sous la main, opposables ou qui confirment ce rapport, nous pouvons dire qu’il n’y a pas de volonté, comme cela a été dit dès le départ, et qu’il y avait une stratégie de dissimulation des informations à travers l’annonce précipitée des 56 morts, sans se baser sur une enquête fiable. », a-t-il souligné.
À noter que ce rapport d’enquête, publié par les organisations de défense des droits de l’homme en Guinée, fait état de 140 morts, onze personnes portées disparues et de plusieurs blessés.
Hadja Kadé Barry