Drame au stade de N’Zérékoré : Les parents des disparus partagés entre consternation et désespoir

Après le drame survenu au stade du 03 avril de N’Zérékoré, l’indignation et la consternation se lisent le visage des parents des disparus. Ils demandent aux autorités de leur venir en aide pour retrouver très rapidement leurs enfants disparus. Hadja Bintou Sidibé commerçante, ne cesse de pleurer la disparition de sa nièce Mariame Sangaré, apprentie couturière.

« L’enfant était avec moi au quartier Kogoéya, elle était avec moi quelque temps après elle est venue dans la grande famille au quartier Horèya Jamaïque. Qaund ils ont parlé l’affaire du tournoi, ils lui ont donné le t-shirt le samedi pour aller aussi stade. Après le match, ils sont venus nous dire que Mariame est disparue, qu’ils l’ont cherchée mais impossible. Le jour du drame, je suis partie même à l’hôpital pour la chercher, mais on n’a pas vu son corps. C’est la fille de mon grand frère, c’est elle qui est restée dans cette situation. Depuis lors, nous sommes en train de la chercher, mais impossible. Si elle est dans les mains de quelqu’un, l’intéressé n’a qu’à nous aider pour qu’elle puisse regagner la famille. Elle s’appelle Mariame Sangaré, elle est apprentie couturière, elle a 17 ans. Nous sommes dans la souffrance depuis la disparition de notre fille. Depuis le drame, on a reçu aucune visite des autorités chez nous », déplore Hadja Bintou Sidibé avant que Amara Soumaoro ne renchérisse.

« Depuis qu’ils sont partis au stade, j’ai perdu de vue de ma fille, elle est élève de la 7e année au lycée collège Bethléem commune urbaine de N’Zérékoré. C’est deux de mes enfants qui étaient partis au stade l’un a été gravement blessé ce sont eux qu’on a évacués sur Conakry pour les soins, c’est mon second enfant qui est disparu jusqu’à présent, on n’a aucune nouvelle de lui. Le jour du drame, je suis parti à l’hôpital même au Camp Béhanzin, mais je n’ai pas retrouvé mon enfant parmi les cadavres ni parmi les blessés. Je demande aux autorités de m’aider à retrouver ma fille plus vite que possible. Elle s’appelle Mafata Sagno, elle est élève de la 7e année. J’ai appris la nouvelle du tournoi le même jour, c’est ma femme qui m’avait appelé qu’elle a entendu qu’il y’a drame au stade du 03 avril. En ce moment, j’étais au garage avec mon véhicule qui était en panne », a fait savoir Amara Soumaoro.

A date, la ville de N’Zérékoré a repris son cours normal, les citoyens vaguent librement à leurs affaires quotidiennes.

De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, correspondant régional de Kalenews.org