PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
En réaction à la condamnation de leur client à 5 ans de prison par la CRIEF le 27 février dernier, les conseils du dernier premier ministre d’Alpha Condé ont animé une conférence de presse vendredi 7 mars à Conakry.
Me Dinah Sampil s’est présenté seul devant les hommes de médias au nom du collectif. Dans un premier temps, il s’est attaqué au procureur spécial. Selon lui, Aly Touré en veut à son client.
Dans second temps, l’avocat a fustigé l’attitude du juge Lansana Soumah. Ce magistrat a jugé une affaire qu’il a connue plus d’une. Ce qui est une violation d’une règle universelle de droit, a-t-il dénoncé.
Me Dinah Sampil ne s’est pas limité là. Par rapport au fond du dossier, il a affirmé que son client n’a jamais détourné les 15 milliards GNF. Sur les 15 milliards, a-t-il rappelé, 12 milliards sont restés à la banque et les 3 autres milliards ont été investis dans la lutte contre la COVID-19.
Il est formel. Son client ne s’est jamais enrichi de façon illicite non plus. L’argent qui a été trouvé dans ses comptes en devises étaient essentiellement constitués de contributions destinées à l’élection présidentielle de 2020, croit savoir l’avocat.
La troisième infraction retenue contre l’ex premier ministre est le blanchiment de capitaux. Elle aussi ne tient pas la route, réfute Me Dinah Sampil.
« L’affirmation de l’arrêt est totalement erronée sur les 15 milliards GNF détournés qui auraient fait objet de blanchiment par un dépôt dans les différents comptes bancaires du prévenu dès lors qu’un centime de l’argent public ne s’est retrouvé dans lesdits comptes », a-t-il réitéré.
Pour terminer la partie, Me Dinah Sampil s’est également inscrit en faux contre l’affirmation selon laquelle les sociétés de prête-noms comme GOMBA Transit, AIDACO et EJICO SARL auraient servi de véhicules de blanchiment pour son client.
Sékou Diatéya