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En plein mois de juillet, la Guinée traverse une période de délestage électrique que les citoyens ont du mal à comprendre. Les coupures de courant fréquentes et prolongées perturbent la vie quotidienne et l’économie du pays, soulevant des interrogations quant à la capacité des autorités à gérer cette crise énergétique.
Lors de la cérémonie de clôture de l’atelier de validation de la Politique nationale de l’emploi (PNE) ce 10 juillet 2024 à Kaloum, le Premier ministre Bah Oury a tenu des propos rassurants. Il a affirmé que la situation actuelle de l’électricité sera bientôt une chose du passé. « Certains se demandent si on protège les emplois qui existent aujourd’hui avec cette insuffisance de desserte en électricité. Nous héritons d’une situation qui n’est pas du tout rose dans certains aspects, mais je le dis et le répète à tous ceux qui m’écoutent : au mois de juillet de l’année prochaine, ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui sera un lointain souvenir pour la majorité de la population. Nous avons beaucoup de travail à faire », a-t-il déclaré.
Cette déclaration du Premier ministre suscite plusieurs réflexions. D’une part, elle offre une lueur d’espoir aux citoyens frustrés par les coupures d’électricité. D’autre part, elle soulève une question importante : est-ce que cela signifie que les autorités de la transition seront encore en place l’année prochaine ? Pourtant, la transition était censée prendre fin le 31 décembre 2024.