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Huit ans après le drame de 2017 qui avait coûté la vie à neuf personnes lors d’un éboulement, le quartier Dar-es-Salam, situé au cœur de Conakry, continue de vivre sous la menace permanente de la décharge publique.
Chaque jour, les 7 000 habitants de cette zone subissent les conséquences d’une pollution extrême, silencieuse mais mortelle.
Entre une montagne d’ordures dégageant une odeur nauséabonde, des fumées âcres, des explosions soudaines, des éboulements et des inondations, les dangers sont omniprésents. Cette décharge, unique dans la capitale, expose les riverains à d’innombrables risques sanitaires et environnementaux.
Parmi les victimes récentes figure l’imam Mohamed Khalib Sylla. Souffrant d’une maladie pulmonaire chronique, il s’est éteint quelques heures seulement après notre entretien. Son décès illustre une réalité douloureuse partagée par de nombreux habitants de Dar-es-Salam, où les affections respiratoires sont devenues monnaie courante.
Le président du conseil de quartier, Mohamed Naby Cissé, ainsi que l’épouse et les enfants du défunt religieux, avaient exprimé leur profonde inquiétude face à la dégradation de son état de santé. Ils avaient lancé un appel pressant aux autorités et aux bonnes volontés, sollicitant une évacuation sanitaire d’urgence pour l’imam, tout en réclamant la délocalisation de la décharge.
Malheureusement, ce vendredi 16 mai, l’imam a rendu l’âme, victime de ce fléau qui ronge la population. Comme lui, de nombreux habitants, toutes couches sociales confondues, demeurent exposés à ce danger permanent.
Mayi Cissé
623 62 53 65
L’article Dar-es-Salam (Conakry) : le dépotoir fumant continue de faire des victimes, l’imam Sylla a succombé est apparu en premier sur Mediaguinee.com.