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Les coupures d’électricité continue de faire sombrer les petites et moyennes entreprises, notamment les cybers, les ateliers de réparation de téléphone, les boutiques de ventes d’accessoires électroniques.
Les propriétaires de ces endroits craignent de mettre les clefs sous le paillasson.
Dans son Cyber à Cosa, Mamadou Djelo Diallo raconte son quotidien.
« Franchement, le manque d’électricité nous affecte beaucoup, parce qu’on passe presque toute la journée sans travailler. Nous ici, nous faisons face à deux problèmes, le délestage, mais aussi la coupure d’internet. L’utilisation du groupe électrogène n’est vraiment pas une option pour moi parce que les moyens ne me permettent pas, et il n’y a pas assez de clients. Donc, je ne peux pas allumer le groupe parce que c’est coûteux pour moi. Nous craignons de mettre la clé sous la porte, Déjà nous ici, il y a deux mois nous ne nous sommes pas acquittés auprès de notre concessionnaire, et vous savez c’est chose intolérable. Nous sommes affectés », a-t-il confié.
Djibril Sow, assis dans son atelier appareil en main, explique ses difficultés.
« Depuis le début de la CAN, nous sommes confrontés à un problème d’électricité et nous, nous ne pouvons vraiment pas travailler sans électricité, si le courant part à 7 heures et revient des fois à 16 heures et d’autres fois à 18 heures. Pendant la journée, nous accumulons beaucoup d’appareils à réparer et le soir quand le courant revient ces personnes viennent faire la queue, et s’ils ne reçoivent pas leur appareil ils se fâchent et commencent à faire grincer les dents. C’est vraiment difficile pour nous. Les locaux que nous occupons son à payer, et les propriétaires ne prennent pas en compte ce délestage. Nous payons le loyer à chaque fin de mois, et actuellement nous faisons face à une énorme crise économique, nous avons d’énormes charges en famille et dans le social, franchement c’est énorme. Nous demandons aux autorités de prendre leurs responsabilités, sinon, nous ne savons vraiment pas quoi faire », a-t-il lancé.
Hadjiratou Bah