CRIEF : dernier report dans le dossier de l’ex-ministre des Finances Mamadi Camara

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L’affaire opposant le ministère public et l’agent judiciaire de l’État à Mamadi Camara pour « détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux et corruption » a de nouveau été évoquée devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières ce lundi 15 juillet 2024. Cependant, le dossier a été aussitôt renvoyé au 7 octobre 2024, sans que les débats de fond ne soient ouverts.

Tout comme lors des précédents renvois, le juge Yagouba Conté a justifié cette décision, qu’il qualifie d’ultime, par l’absence de la partie civile. Avant ce renvoi, l’agent judiciaire de l’État, Me Christophe Labilé Koné, représenté par un confrère présent à l’audience, avait sollicité un renvoi, ne serait-ce que d’une semaine, pour lui permettre d’être présent à l’audience.

Les avocats de la défense se sont farouchement opposés à cette demande. Pour eux, cette absence est une de trop de l’agent judiciaire de l’État, représentant la partie civile dans ce procès. Ce qui, selon la défense, constitue un renoncement à ses droits. Ainsi, comme le dispose l’article 494 du code de procédure pénale, une partie civile régulièrement citée qui ne comparaît pas ou qui n’est pas représentée à l’audience est considérée comme s’étant désistée de sa fonction de partie civile. Me Lanciné Sylla a invité la cour à tirer toutes les conséquences de droit et à permettre ainsi de poursuivre les débats dans cette affaire.

« En le faisant, vous ne faites qu’appliquer la loi qui gouverne ce que vous faites et ce que nous faisons en tant qu’acteurs », a-t-il martelé.

Cependant, par respect pour le principe du contradictoire, le ministère public a estimé qu’il était trop tôt pour invoquer les dispositions de l’article 494 du code de procédure pénale. Par conséquent, il a sollicité un ultime renvoi.

Après de longs débats, toutes les parties se sont entendues sur le renvoi de l’affaire au 7 octobre 2024, soit après les vacances judiciaires.

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