Coyah : les femmes se plaignent de la flambée des prix à l’approche du ramadan

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Le mois de ramadan 2024 s’annonce très difficile pour beaucoup de Guinéens alors que les prix des denrées de première nécessité sont en nette hausse sur le marché.

Notre reporter s’est rendu dans le marché de la commune de Coyah. Nombreuses sont les femmes qui se plaignent de la cherté de vie et interpellent les autorités de la transition sur les problèmes auxquels le panier de la ménagère est confronté.
Partout dans le marché, les commerçants, grossistes et détaillants, se plaignent de l’augmentation des prix d’achat des produits.
Le sac du riz de 50 kilogrammes se négocie entre 350.000 et 360.000 Gnf, le sucre entre 410.000 et 420.000 Gnf.
Mariama Ciré Diallo est propriétaire d’une boutique dans le marché. Au-delà de la hausse de prix, elle se plaint de la faible affluence de la clientèle. “Avec le Ramadan qui approche, nous ne savons vraiment pas comment nous y prendre. Nous avons d’autres charges aussi, il y a le loyer et la scolarité des enfants qui nous préoccupent également. Si les dépenses sont supérieures à nos revenus, ça sera difficile de prévoir un Ramadan dans ces conditions”.
Cette autre dame du nom de Mariam Soumah soutient n’avoir jamais vécu une telle hausse de prix dans le pays. «Nous achetons les marchandises à un prix exorbitant et avec toutes ces dépenses, nous recevons très peu d’acheteurs. Je crois qu’avec la cherté de vie, cette année, nous allons vivre un ramadan exceptionnel, du jamais vu en Guinée. Depuis mon enfance, jamais 1 sac de riz n’a été vendu à 360 000 Gnf. Si le gouvernement ne s’implique pas pour nous aider, ce ne sera pas bon”.
Chaque jour, Adama Bah arrive au marché à 7h et quitte à 17h. Cette vendeuse des condiments arrive difficilement à avoir des acheteurs. “Les clientes se font rares. Celles qui viennent demandent le prix et passent sans acheter. Contrairement aux ramadans antérieurs où il y avait une forte affluence, cette année la situation reste catastrophique pour nous”.
Les vendeuses de poissons ne sont pas exemptées par la situation. Elles qui s’approvisionnent à partir du port de Bonfi à Conakry, tirent la sonnette d’alarme.
«Si le ramadan nous trouve dans ces conditions, ça sera vraiment regrettable. Nous achetons un carton de poissons à 400.000 et parfois jusqu’à 450.000 sans compter le transport. Aujourd’hui, quand nous prenons les cartons, la seule chose qui nous préoccupe c’est comment vendre même si nous n’avons aucun gain pour ne pas que les poissons pourrissent faute d’acheteurs”, a confié cette vendeuse sous anonymat.

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