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En séjour à Conakry, la mission technique de la CEDEAO échange actuellement avec les autorités de transition dans le cadre d’un appui au processus de retour à l’ordre constitutionnel. À cette occasion, le Premier ministre Bah Oury a annoncé la volonté du gouvernement de tenir un référendum, suivi d’un couplage entre l’élection présidentielle et les législatives. Une déclaration qui suscite de vives réactions au sein de la classe politique.
Pour Dr Édouard Zoutomou Kpogomou, président de l’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRP), cette démarche vise avant tout à distraire l’opinion publique.
“Nous pensons que tout cela, surtout en l’absence d’une date officielle, n’a pour but que de détourner les regards, pour permettre à certains de continuer à dérouler leur agenda”, a déclaré le président de l’UDRG.
Le vice-président de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), dirigée par Cellou Dalein Diallo, estime que le gouvernement devrait d’abord s’attaquer aux préalables nécessaires à l’organisation d’élections libres et transparentes.
“Le vrai problème, c’est qu’on parle d’élections alors qu’on n’a même pas un fichier électoral fiable. On ne peut pas organiser de référendum sans recensement, car il faut des électeurs. Or, les conditions pour établir une liste électorale crédible ne sont toujours pas réunies”, affirme-t-il.
Le Premier ministre Bah Oury justifie ce couplage par la nécessité d’éviter un déséquilibre institutionnel et de garantir une base politique plus stable pour l’avenir. Un argument que réfute catégoriquement Dr Zoutomou.
“En réalité, nous voyons bien qu’il n’existe pas encore une véritable volonté politique d’organiser quoi que ce soit”, conclut-il.
L’article Couplage présidentielle-législatives : Zoutomou dénonce une “tactique de diversion” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.