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Le 6ème congrès de l’Union des Forces Démocratiques (UFD) est arrivé à terme ce samedi 3 mai 2025 à Conakry. Face au candidat sortant, il y avait deux autres. Après le processus, Mamadou Bah Baadiko a été réélu président du parti avec 93,46% des voix contre 3,57% pour Mamadou Saliou et 3,57% pour Alpha Ibrahima Barry.
Quant au bureau exécutif, une liste de 23 personnes a été votée à l’unanimité. Donc c’est cette liste qui va composer le bureau exécutif national de l’UFD pour les 5 prochaines années.
Au cours d’un point de presse tenu après le congrès, le président s’est engagé à mettre ce nouveau mandat à profit pour élargir l’influence du parti sur l’ensemble du territoire national.
« Pour les cinq prochaines années, on a dit que la tâche impérative, c’est de renforcer l’implantation du parti dans tout le pays. Et notre tâche principale, c’est réellement de réaliser cette implantation avec des structures qui fonctionnent correctement, conformément au texte. Et en même temps, d’être proche des populations. Nous avons même créé au niveau du bureau un nouveau poste de délégué aux affaires associatives et communautaires. Donc ils vont être en liaison avec les associations et les communautés pour réellement le bien-être des populations à la base, ce qui nous permet d’être en contact avec la base. Donc c’est ça, réellement le travail prioritaire qui est là, de manière à ce que réellement le parti puisse remplir son office, de couvrir tout le territoire et de renforcer son influence également dans le pays », s’est-il engagé.
Tout au long de la rencontre, aucun représentant du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation n’a été aperçu. Le département a pourtant été informé. S’il ne s’est pas fait représenter au congrès, il n’y a pas de péril en la demeure d’autant plus qu’il n’en était pas obligé, a réagi Mamadou Bah Baadiko.
« Je ne crois pas que dans les textes, la présence du ministère soit obligatoire, ni dans nos textes, ni dans les textes qui régissent les partis politiques. Mais nous avons pris la précaution d’informer le ministère par courrier déchargé dès début avril. Mais rassurez-vous, s’ils avaient envoyé des gens pour constater quoi que ce soit, ils auraient été accueillis à bras ouverts. Nous n’avons pas de problème, mais ils ne sont pas venus, mais ce n’était pas une obligation pour eux de venir. C’est les rapports qu’on va leur déposer normalement », a assuré le président réélu de l’UFD.
Sékou Diatéya