La province de Soueïda, fief de la minorité druze, sous contrôle du régime syrien, est le théâtre de manifestations depuis la mi-août. Face au spectre d’une contagion au reste du pays d’une contestation nourrie au départ par la hausse vertigineuse du coût de la vie, mais qui a pris un tournant politique contre le pouvoir, le régime semble parier sur le temps. Espérant notamment que Moscou et Téhéran continueront à le soutenir.