PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
La paralysie des cours se poursuit dans beaucoup d’établissements scolaires de la capitale, plus d’une semaine après le déclenchement d’une grève générale et illimitée par l’intersyndicale de l’éducation FSPE-SNE.
Plusieurs écoles sont restées fermées ce lundi, 8 décembre 2025 dans la commune de Sonfonia. Le personnel enseignant, qui continue de respecter le mot d’ordre de grève, a brillé par son absence.
Cette absence massive des enseignants a contraint les élèves à retourner à la maison. Sur le chemin du retour, près du Lycée-collège Sonfonia Africof, des élèves de cet établissement ont déploré la situation.
« Je suis venu voir ce matin si on pouvait avoir cours, mais nos professeurs ne sont pas venus. C’est pourquoi je retourne à la maison, malheureusement », a confié un jeune collégien, contraint de rentrer chez lui en compagnie de ses camarades.
Cette situation est identique dans d’autres écoles, notamment au collège Sonfonia Rails et à l’école primaire de Sonfonia. Ces deux établissements sont également touchés par cette crise qui secoue l’école de la république, marquée par le refus du personnel enseignant de reprendre le chemin de l’école tant qu’il n’aura pas obtenu la signature du statut particulier révisé de l’éducation.
Alors que cette crise ne concernait initialement que les établissements publics, elle commence à avoir des répercussions sur les écoles privées. Dans la zone de Sonfonia, une école privée a été contrainte de renvoyer les élèves, y compris les candidats aux examens nationaux, par manque d’enseignants.
« Nous sommes venus ce matin étudier, mais nos maîtres nous disent de rentrer à la maison, car ils sont en grève », a confié un candidat d’une école privée rencontrée sur le chemin du retour.
Au niveau de l’intersyndicale de l’éducation, le mot d’ordre est maintenu. Michel Pépé Balamou, secrétaire général du SNE, a réaffirmé que la grève restait en vigueur, arguant qu’il s’agissait d’un droit constitutionnel pour tous ceux qui se sentent victimes d’une injustice.
Il a exhorté les cadres de l’éducation à ne pas céder aux intimidations et aux menaces qui, selon lui, ne sont pas de nature à les honorer.
« Vous étiez enseignant, aujourd’hui vous êtes responsable, mais vous gardez le statut d’enseignant. Après ce poste éphémère que vous occupez, vous reviendrez aussi au statut d’enseignant, à la situation de classe. Un syndicat ne doit pas vous enlever les acquis que vous avez en termes de primes, de prime de préparation, de prime de documentation. Un syndicat doit lutter pour renforcer les acquis et non pour priver une partie importante des enseignants que vous êtes de ces primes. C’est pourquoi vous devez rejoindre le combat et renforcer la vigilance pour que les enseignants soient capables de lutter pour la satisfaction de leurs intérêts matériels et moraux. La grève continue », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana
.png)
il y a 1 heur
11
















![Tribune : Non, un billet de 50 000 GNF ne crée pas de l’inflation [Par Hamidou Camara]](https://mediaguinee.com/wp-content/uploads/2025/12/received_817702951095804-1.jpeg)

English (US) ·