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Le concours d’entrée dans les institutions d’enseignement technique et de la formation professionnelle a démarré, ce jeudi 26 septembre, dans l’ensemble des centres d’examens retenus à cet effet.
Ils sont au total dix milles neuf cent quatre vingt (10 980) candidats inscrits à prendre part à ce concours. Au centre de l’école Nationale des Arts et Métiers (ENAM) sis à Matam, c’est le ministre secrétaire général à la présidence de la république, le Gal de Brigade Amara Camara, qui a officié le lancement des premières épreuves.
Contrairement aux précédents concours, cette année, c’est sur des tablettes que les candidats vont passer les évaluations. C’est une innovation apportée par la ministre de l’enseignement technique, de la formation technique et de l’emploi Aminata Kaba.
Cet acquis devrait être capitalisé les prochaines années pour amener les candidats à se familiariser aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le conseiller principal du département, Mamoudou Condé qui a représenté la ministre à ce concours, a exprimé sa satisfaction par rapport à la sérénité qui caractérise les candidats en dépit de l’expérimentation de la digitalisation des épreuves à ce concours d’entrée.
« Ce qui est important à savoir c’est ce qui est prôné par le CNRD. Il faut que la transparence soit de mise mais aussi l’inclusion et l’égalité. Seul le digital pourrait nous aider à faciliter cela et la rapidité dans le traitement des résultats », a-t-il entamé à cette occasion.
Il dit être rassuré du bon déroulement du concours, avec l’utilisation du numérique, d’autant plus que plusieurs secteurs ont été mis à contribution notamment les départements sectoriels de l’éducation en Guinée.
D’après lui, le passage à la digitalisation permet de jauger facilement la valeur intrinsèque des candidats.
« Nous piochons dans un bassin. C’est de vérifier que vous avez le niveau de ce bassin. Donc, la docimologie, la science des examens autorise qu’on utilise le digital pour la rentrée en termes de concours. Et c’est le niveau 10ème, niveau terminale qui sont vérifiés. Donc, du coup, vu que les questions sont sur ce niveau, on peut vérifier que le Monsieur a eu le bac et il a vraiment le niveau de bac dans les disciplines identifiées. Donc, ça n’a pas assez d’impacts négatifs sur le processus et la qualité des apprenants qui sont sélectionnés. C’est après la formation qu’on passe à la pratique et à la théorie. Mais cette phase est correcte, on est dans les normes », a indiqué Mamoudou Condé.
À Conakry, deux centres sont retenus. Ce sont: l’ENSAC l’ENAM. Les deux abriteront uniquement les options de BTS. C’est-à-dire les candidats qui vont opter pour le diplôme du Brevet de Technicien Supérieur.
« Pour l’ensemble du pays, je suis en contact avec tous les inspecteurs régionaux qui me disent tout se passe dans des très bonnes conditions. Donc, c’est pour vous dire combien de fois que ce matin je suis à l’aise de voir que cette première expérience au niveau de l’enseignement technique prônée par Madame la ministre ait bien démarré. Nous allons continuer l’année prochaine sur cette lancée-là pour que nos apprenants soient dans le monde numérique maintenant », a-t-il ajouté.
Le conseiller principal a également salué la démarche de sa ministre qui prône la digitalisation aux examens dorénavant.
« Avec l’innovation apportée par Madame la ministre qui est une innovation salutaire. C’est l’approche par compétence (APC) qui recrute cette année. Donc, Madame cette année a prôné cette ligne-là pour que l’APC soit uniquement ouverte cette année. L’année prochaine les PPO seront remplacés par les programmes implantés pour l’APC», signale-t-il.
Après le BTS poursuit-il, c’est le diplôme du BTE le vendredi. Le CAP aura lieu le samedi
Enfin, Sékou 2 Camara, chef services examens et concours scolaires a sensibilisé les candidats, afin qu’ils sachent que l’enseignement de la technique constitue la locomotive du développement.
Alhassane Fofana