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Au lendemain de la manifestation des femmes de Kaloum, réclamant entre autres, la reconstitution de leur maison, la distribution des dons humanitaires qu’ils ont bénéficié ou encore la fin des tueries, Dr Faya Milimouno, a dans une interview avec mosaiqueguinee.com, livré son analyse sur cette actualité qui a fait la une des médias.
Pour le président du Bloc Libéral, les femmes sinistrées de Kaloum, ont bien le droit de faire des revendications après l’explosion de dépôt principal d’hydrocarbures du pays.
Dr Faya Millimono, indique tout de même, que ces femmes ne doivent pas se laisser entraîner par des histoires politiques dans leur combat.
« Tout le monde comprendrait les réclamations en lien avec les vivres qui ont été obtenus par des généreux donateurs guinéens et du monde étranger. Mais si, elles se laissent manipuler par des politiques, on est en train de traverser une période déjà très complexe, elles risquent de noyer complètement leur revendication et, en ce moment-là, elles pourraient ne pas avoir satisfaction. Il faut qu’elles fassent complètement une séparation nette entre les revendications qu’elles ont, qui sont normales et qui sont d’une pertinence parce que c’est l’Etat qui a décidé d’implanter un dépôt d’hydrocarbures qui a explosé et qui a eu un impact sur les infrastructures environnantes. C’est tout à fait normal que les propriétaires de ces infrastructures réclament à l’Etat et à tous ceux qui avaient un intérêt dans les hydrocarbures de penser au paiement d’un dommage. Il en est de même pour la solidarité qui est guinéenne, qui s’est exprimée après ce drame-là. Des guinéens ont fait parler leur cœur et donc c’est des choses avec lesquelles on ne doit pas blaguer. Ceux qui ont mis la main dans leurs poches pour donner, ils l’ont fait pour soulager des guinéens qui sont en situation de détresse. Alors si la distribution comme vous le dites a été mal faite, elles ont tout le droit de dénoncer ça et de réclamer. Mais autres choses, je crois que ça ne serait pas à leur avantage. De là à rentrer sur des questions politiques, manifestations etc…, je crois que ce serait un peu s’écarter de ce qui était leur revendication de base », a laissé entendre le président du BL, ce vendredi 2 février.
Al Hassan Djigué