Charles Wright : “Un citoyen qui n’a pas d’argent ne doit pas avoir peur d’aller vers la justice…”

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Charles Wright

Comme nous l’avions annoncé, le ministre de la Justice a rencontré ce vendredi 17 novembre 2023, les responsables des cours et tribunaux du pays. Plusieurs aspects liés au fonctionnement de la justice ont été abordés au cours de cette rencontre.

Après avoir reçu de nombreuses plaintes des citoyens par rapport à l’évolution des procédures judiciaires, le garde des Sceaux a estimé qu’il y a des problèmes sur lesquels il fallait discuter avec les magistrats.
Alphonse Charles Wright se dit satisfait de la mobilisation de ces magistrats, qui a permis d’identifier ces problèmes et envisager des solutions.

“Les engagements sont pris pour pouvoir améliorer les points à l’effet que les citoyens ne puissent pas souffrir du service public de la justice. Un citoyen qui n’a pas d’argent ne doit pas avoir peur d’aller vers la justice. Il ne doit pas avoir peur parce que son adversaire a les moyens que lui. Je crois que les magistrats ont besoin des moyens qu’il faut et à ce niveau l’État doit tout faire et comme j’ai l’habitude de le dire, la justice n’a pas de prix, mais ça a un coût. Mais quand-même il faut aider les magistrats à travailler dans un cadre professionnel où ils n’auront pas des difficultés matérielles à pouvoir exercer à bien leur travail. Mais au-delà de tout ça il faut rappeler aux magistrats la nécessité pour que les textes de loi soient appliqués dans l’intérêt à protéger les citoyens”, a expliqué le ministre.

Charles Wright a fait savoir que quelques mesures ont été prises au cours de cette rencontre : “On a demandé aux magistrats à ce qu’il y ait ce qu’on appelle le respect de l’assiduité au niveau des services. On ne peut pas quitter le service alors qu’on a des dossiers qu’on gère alors que c’est des citoyens qui vont souffrir. On a dit aux magistrats qu’il faut réviser les décisions de justice avant de les rendre. Ça va permettre aux citoyens d’avoir des voies de recours s’ils ne sont pas d’accord. Mais si la décision est rendue alors qu’elle n’a pas été révisée, les citoyens ne peuvent pas avoir sa décision examiner. Au-delà de ça, il faut respecter le délai des procédures. C’est pourquoi une note sortira à partir du lundi qui sanctionne cette rencontre qui permettra de décliner quelles sont les différentes orientations du département de la justice quant au bon fonctionnement. On a profité pour mettre à leur disposition deux outils et deux instruments qui n’ont rien d’autre que d’une part la politique pénale du gouvernement, tout le monde en parle, mais aujourd’hui ils ont été outillés à cette politique pénale. Chaque fois que vous entendez le ministre de la Justice a donné des injonctions, mais personne ne sait pourquoi. Mais également la politique pénitentiaire, les questions des droits des détenus sont des priorités chez nous il faudrait que les magistrats là puissent prendre la dimension, je crois qu’ils sont très réceptifs par rapport à cela. Et il était important également de mettre un véritable dialogue entre huissiers de justice et magistrats”.

Le ministre de la Justice a réitéré à ces responsables des cours et tribunaux la volonté du président de la transition d’améliorer leurs conditions de travail.

“Depuis que le président est venu en tant que président du conseil supérieur de la magistrature, son premier travail était d’abord de doter tous les membres du conseil supérieur des moyens. Ce qui n’avait jamais été fait auparavant”, rappelle Charles Wright.

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