PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

«Si le CNRD veut démontrer qu’il est majoritaire, qu’il se mesure aux partis politiques en leur laissant la liberté d’organiser leurs manifestations», a-t-il lancé d’entrée, dénonçant une «stratégie d’intimidation et de corruption» visant à remplir les rues des grandes villes. Pour lui, les rassemblements spectaculaires observés ces derniers jours ne traduisent pas un véritable soutien populaire, mais seraient orchestrés sous la pression.
Dans un contexte où toute manifestation indépendante est systématiquement interdite, sauf celles soutenant ouvertement Mamadi Doumbouya, l’ancien Premier ministre ne cache pas son indignation. «Le peuple de Guinée observe avec indignation l’interdiction de toute manifestation», écrit-il, avant de prévenir : «Chacun sera jugé en fonction de ses actes devant l’histoire.»
Mais Cellou Dalein Diallo ne s’arrête pas là. Il peint un tableau sombre de la situation sécuritaire : traques, enlèvements, détentions arbitraires, disparitions. «Des citoyens innocents sont traqués, kidnappés, emprisonnés, tués, déportés ou portés disparus», dénonce-t-il. Pendant ce temps, accuse-t-il, certains «avides de pouvoir et d’argent» paradent en soutien aux «auteurs de ces crimes».
Le président de l’UFDG exhorte les Guinéens «de tous horizons et de tous âges» à rester «vigilants et mobilisés» pour restaurer les droits et libertés dans le pays. «Ensemble, Unis et solidaires, nous vaincrons», conclut-il.