Cas de l’artiste humoriste Mingo: « Il est déjà pris en charge à 100% et ne paie aucun centime pour son traitement » (Moussa Moise)

Alors que la toile s’enflamme pour une prise en charge urgente de l’artiste humoriste Mingo face à la dégradation de son état de santé, le ministre de la Culture et de l’artisanat tient à dissiper toute confusion.

Dans un entretien qu’il a accordé à la rédaction de Mosaiqueguinee.com, Moussa Moise Sylla affirme que c’est l’Etat qui assure la prise en charge médicale intégrale de l’humoriste.

« S’agissant du cas de l’artiste humoriste Mingo, je tiens à informer l’opinion nationale qu’il est intégralement pris en charge par l’État. À ce titre, il ne débourse aucun franc pour son traitement. », a-t-il précisé d’entrée.

Aussi, les séances de dialyse et les médicaments sont entièrement couverts par l’Etat, a ajouté Moussa Moise Sylla.

« Dans le cas précis de l’humoriste Mingo, cette couverture s’applique pleinement : ses séances de dialyse comme ses médicaments sont assurées à 100%, sans aucune dépense de sa part. Par ailleurs, afin de faciliter sa mobilité et de garantir qu’il ne manque aucune séance de traitement, une voiture lui a été remise à titre de soutien supplémentaire. », a-t-il indiqué.

Le patron du département de la Culture et de l’artisanat annonce que la police médicale mise en place par le Chef de l’Etat poursuit son cours normal. Dès 2026, elle s’étendra de 1.100 à 2000 bénéficiaires.

« Je rappelle que, conformément à la vision éclairée du Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, la Guinée a su mettre en place une véritable police médicale dédiée aux artistes et aux professionnels de la culture. Et dès l’année prochaine, le nombre de bénéficiaires de ce dispositif passera de 1.100 à 2.000, tous entièrement couverts par l’État, sans la moindre charge financière à supporter. », a annoncé Moussa Moise Sylla.

Enfin, le ministre Sylla a tenu à rappeler : « Le Chef de l’État, en protecteur avisé des arts et des lettres, veille personnellement à ce que le monde culturel guinéen soit reconnu à sa juste valeur et bénéficie d’un accompagnement digne et constant. C’est dans cette dynamique que, dans son ambitieux programme de développement socio-économique Simandou 2040, l’axe 2 est consacré à l’éducation et à la culture, considérées comme des leviers de paix, de prospérité, d’emploi et des piliers incontournables de la dignité nationale. », a-t-il conclu.

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