CAN 2023 : Après Algérie – Angola, un cadre de Belmadi s’oppose à un test dopage

L’Algérie se distingue très particulièrement à la CAN 2023. Arrivée en Côte d’Ivoire pour tenter de remporter la compétition, l’équipe de Djamel Belmadi fait couler de l’encre avec quelques décisions, notamment avec la CAF. Après le premier match contre l’Angola, elle s’est signalée avec Aissa Mandi, le défenseur de Villarreal qui a eu un accrochage avec les employés de la CAF au sujet d’un contrôle anti-dopage.

Pensionnaire du groupe D à la 34e Coupe d’Afrique des Nations aux côtés du Burkina-Faso, de l’Angola et de la Mauritanie, l’Algérie est considérée comme un grand favori de la compétition. Vainqueur de l’édition 2019, les Fennecs d’Algérie qui sont invaincus, toutes compétitions confondues, depuis le 19 novembre 2022, sont arrivés en Côte d’Ivoire pour continuer ce sans-faute et soulever le trophée au soir du 11 février. Contre l’Angola ce lundi dans le cadre du premier match de la CAN 2023 dans le groupe D, Djamel Belmadi et ses hommes ont été surpris par les Angolais qui ont accroché le nul 1-1.

L’altercation entre Mandi et les agents de la CAF

Après ce match frustrant pour l’Algérie, l’atmosphère était tendue. Sans doute très énervés par l’issue du match qu’ils ont dominé, les Algériens sont rentrés au vestiaire la tête basse. Dans ce contexte tendu, le défenseur central algérien, Aissa Mandi (32 ans), va avoir la mauvaise surprise de croiser la CAF sur son chemin. En effet, en rentrant au vestiaire, le cadre de Djamel Belmadi qui a livré une belle rencontre va se faire cueillir par des agents de la Confédération Africaine de Football pour un contrôle anti-dopage. Sur des images largement relayées ce mardi, on va voir la réaction du joueur des Fennecs qui refuse de coopérer.

Face à la tenacité sans faille de l’agent de la CAF, la tension va monter avec le joueur qui, selon un média social algérien, n’aurait pas aimé la façon dont il a été intercepté pour subir ce contrôle. Finalement, après l’intervention de certains joueurs comme Ramy Bensebaini et d’autres Algériens, Aissa Mandi va subir ce contrôle qui livrera son verdict plus tard durant cette CAN 2023. Sur les réseaux, le comportement du joueur de Belmadi fait grincer les dents. Pour certains, il fallait tout simplement exécuter les ordres des agents de la lutte contre le dopage s’il n’y a rien à se reprocher.

Comment se passe ces contrôles ?

Pour d’autres, le moment de la CAF pour procéder à ce contrôle est mal choisi et c’est éventuellement normal que le joueur algérien refuse de se faire contrôler sous le coup de la colère du match. Alors, nous avons cherché à comprendre comment se fait le contrôle anti-dopage sur un joueur. D’après les informations, la procédure a été et est toujours la même envers tout joueur durant cette CAN 2023.

Les nerfs étaient tendus hier soir après le match.

Aïssa Mandi n’a pas aimé la façon dont le salarié de la CAF lui a demandé d’aller au contrôle anti dopage. pic.twitter.com/615XWxjWQF

— La Vague Verte (@la_vagueverte) January 16, 2024

Et dans la façon de procéder, Aissa Mandi (91 sélections pour 4 buts depuis 2014) n’aurait pas subi un traitement différent puisque « les joueurs sélectionnés pour un contrôle antidopage en sont informés à la fin du match, lorsqu’ils quittent le terrain. Le médecin d’équipe se charge généralement de cette notification, mais, parfois, cette tâche est confiée au contrôleur antidopage ou à un accompagnateur de joueur officiel« , comme nous renseigne un manuel de l’UEFA qui procède à ce genre de contrôle à chaque match et presque en Europe.

Un joueur choisi pour le test « ne peut rentrer au vestiaire »

Le manuel de l’instance dirigeante du football est clair. « Après la notification, les joueurs doivent se rendre directement au local de contrôle antidopage. Ils peuvent donner des interviews flash dans le tunnel, mais ne peuvent pas retourner à leur vestiaire. Si un joueur a besoin d’effets personnels ou d’une tenue de rechange, le médecin d’équipe ou un autre représentant de l’équipe peut apporter ces articles au local de contrôle antidopage. Une fois dans le local de contrôle antidopage, les joueurs ne peuvent pas le quitter sans l’autorisation expresse du contrôleur antidopage. Si un joueur est autorisé à quitter le local, il sera escorté à tout moment par un accompagnateur de joueur ou par un représentant officiel jusqu’à la fin du test », poursuit le manuel.

Au vu de ces enseignements officiels, l’attitude d’Aissa Mandi laisse planer beaucoup d’interrogations. En tout cas, il s’agit d’un nouveau fait avec les Algériens qui continuent de se distinguer particulièrement (une expulsée) durant cette CAN 2023. Avant ce match contre l’Angola, c’est le sélectionneur Djamel Belmadi qui voyait la CAF s’interposer devant lui pour lui faire plier aux mêmes exigences que les autres équipes du groupe D.

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