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Les jours se suivent et se ressemblent pour Samuel Eto’o. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) doit à nouveau faire face à un dossier délicat, rapporte Lattaquant.com.
En effet, dernièrement, comme révélé par Lattaquant.com, l’ancien buteur du Barça avait été vivement critiqué par la presse pour la non-délivrance du certificat international de transfert au jeune défenseur Rony Mimb Baheng (19 ans). Par la suite, il a dû faire face à la grève des arbitres régionaux en raison de rémunérations impayées. Aujourd’hui, il est accusé de ne pas tenir ses promesses de campagne.
Des paroles qui rattrapent…
Le patron du football camerounais avait promis, avant son élection, des conditions de travail dignes et respectueuses pour les joueurs du championnat local. Or, ce n’est pas le cas. Selon le dernier rapport du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC), publié par Lattaquant.com, seule une minorité de clubs de la première division camerounaise (Elite One) respectent leurs obligations salariales envers les joueurs. La plupart accusent en effet des retards conséquents, voire pire.
Parmi les mauvais élèves, on retrouve des formations comme Fovu de Baham et l’AS Fortuna, qui ne sont jamais en mesure de payer intégralement les salaires de leurs joueurs sur un mois donné. YOSA, quant à lui, n’a versé les salaires qu’une seule fois cette saison. Apejes de Mfou et Avion Academy de Douala font encore pire, n’ayant versé aucun salaire depuis le début de l’exercice. Cette situation ubuesque et particulièrement désolante affecte les joueurs d’Elite One, déjà loin des standards de rémunération des footballeurs les plus en vue de la planète. Seul l’US Loum s’en sort honorablement après avoir réglé ses retards de salaires.
Le football féminin ne s’en sort pas
Le foot féminin également touché… Selon notre rédaction, le football féminin n’est pas épargné. Aucune joueuse de la Guinness Super League (D1 féminine camerounaise) n’a reçu de salaire en mai. La santé financière des clubs camerounais est donc préoccupante, ce qui dégrade les conditions de vie de ces joueurs et joueuses qui aspirent à vivre de leur métier. Face à cette précarité, il ne serait pas surprenant de voir bon nombre d’entre eux chercher des opportunités à l’étranger ou se reconvertir dans un autre domaine.
L’importance d’un championnat local en bonne santé
L’importance d’un championnat local en bonne santé, avec des joueurs traités de manière juste et conformément à la loi, est primordiale pour l’avenir du football camerounais. Samuel Eto’o devra rapidement trouver des solutions, même si la Fécafoot n’est pas la seule responsable. Le Synafoc, bien qu’il ait tiré la sonnette d’alarme, ainsi que le gouvernement, ont également un rôle crucial à jouer pour redresser cette situation.
L’article Cameroun : Samuel Eto’o et ses Promesses non tenues ! est apparu en premier sur Afrique Sports.