Boké : vendeurs et acheteurs se plaignent à l’approche de la fête de fin de Ramadan

A quelques jours de la fête marquant la fin du mois de Ramadan, les responsables de familles sont préoccupés par l’achat des tenues de fêtes pour les enfants. Dans la commune urbaine de Boké, l’affluence dans les marchés est de taille alors que les vendeurs d’objets divers se plaignent de la rareté de la clientèle. Chez les clients, l’on se plaint des prix exorbitants de nombreux articles dans un contexte de grande pauvreté. Tel est le constat fait sur place par le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

De 400 bâtiments jusqu’au marché Tamakéné, en passant par le marché hangar, l’atmosphère est la même. Les lieux sont envahis par une foule nombreuse mais les prix coûtent les yeux de la tête, selon de nombreux citoyens.

Aissatou Bah, vendeuse d’habits au marché Hangar, se plaint des difficultés financières des clients. « Actuellement, les temps sont durs. Les vendeurs sont plus nombreux que les acheteurs. Nous avons des habits industriels ici avec nous. Mais, les gens n’ont pas les moyens pour les acheter. Nous vendons des pantalons à 160 mille GNF, mais les clients viennent avec 80 mille ou 60 mille GNF. Ils ne peuvent pas avoir ce qu’ils désirent », a-t-elle expliqué.

Cette autre vendeuse n’arrive pas à se comprendre avec une cliente. Elle ne comprend pas pourquoi les clients ont du mal à faire les achats. « Nous ne comprenons rien. Avant, à cette période, on avait l’habitude d’écouler nos marchandises sans difficultés. Mais cette fois-ci, c’est autre chose. Désormais, nous attendons les deux derniers jours avant la fête pour voir. »

Houssainatou Diallo, mère de trois enfants, vient de faire le tour du marché. Muni d’un peu d’argent, elle a du mal à trouver de chaussures pour ses enfants.

Aissatou Bah, Vendeuse d’habit au marché Hangar de Boké

« Depuis le matin, je suis en train de marcher. Partout quand tu demandes les chaussures des enfants ces 80 mille ou 100 mille GNF. Quand tu discutes, ils ne diminuent pas les prix. Je demande à l’Etat d’aider les citoyens »

Depuis Boké N’Diaré Diallo pour Guineematin.com

Tél : 628-98-49-38

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