PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Le Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC) 2025 a officiellement débuté ce lundi 16 juin 2025, dans tous les centres d’examen de la Guinée.
À l’école primaire de Dixinn, le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, en présence des cadres de son département et de la gouverneure de la ville de Conakry.
Avant l’ouverture de la première enveloppe, contenant le sujet de rédaction, le ministre Cedy a saisi l’occasion pour exhorter les candidats à faire preuve de probité et d’intégrité. Il a insisté sur l’importance de s’appuyer sur leurs propres connaissances plutôt que de céder à la tentation de la tricherie.
« La tricherie, c’est un état d’esprit. Quand on ne vient pas aux examens pour tricher, on ne triche pas. Mais quand on quitte la maison avec l’esprit de venir tricher, évidemment, on est tenté. Moi, je fais confiance aux enfants, je fais confiance aux surveillants pour que tout cela se passe en bon ordre », a-t-il déclaré.
Il dit être rassuré par l’implication de tous les acteurs dans l’organisation de ces examens, tout en se félicitant du climat serein qui caractérise le déroulement des épreuves.
Le projet Simandou au cœur du sujet de rédaction
Pour Jean Paul Cedy, le facteur le plus déterminant réside dans la prise de conscience du système éducatif guinéen et des enjeux qui motivent aujourd’hui le gouvernement et le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya.
Abordant le premier sujet, portant sur la rédaction, le ministre a précisé qu’il était directement lié aux enjeux du projet Simandou.
« Vous remarquerez que dans le sujet, aujourd’hui je suis très heureux de voir réapparaître encore des propos sur le sujet du projet Simandou, parce qu’il faut que les Guinéens comprennent que ce projet est un projet structurant, développant pour nous, et que nous devons l’intégrer non pas comme un rêve, mais comme la réalisation d’un rêve. Alors je pense que les élèves sont suffisamment outillés pour traiter ce sujet qui est d’actualité et qui fait appel à leur réalité. Il s’agit de leurs besoins, qu’est-ce qu’ils veulent être, qu’est-ce qu’ils veulent devenir. Et ça, ça me rassure, ça veut dire que la qualité des sujets aussi y est. On ne va pas dans des abstractions, on va dans des choses concrètes, des choses qui sont une vérité pour les élèves. Et c’est ça le but de notre système éducatif aujourd’hui », a-t-il souligné avant de procéder au lancement officiel des épreuves.
Selon l’inspecteur régional de l’éducation, Monsieur Tchapato Barry, la ville de Conakry compte 56 857 candidats, dont 29 219 filles, répartis dans 128 centres d’examen et 855 salles de classe.
Un effectif de 1 710 surveillants, 270 agents de sécurité et 270 agents de santé sont mobilisés pour assurer le bon déroulement de cet autre examen.
Tchapato Barry a par ailleurs assuré que toutes les dispositions sont prises pour que la correction du BEPC débute dès la fin de la première journée au collège 2 Donka. Au même moment, les corrections types commenceront au collège Belle-Vue Tito ce soir.
« En tout, c’est un processus, il n’y aura pas d’arrêt », a-t-il affirmé.
Concernant les innovations, Tchapato Barry a vanté la décentralisation du processus de correction.
« Ce qui est innovant cette année, le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation a donné des instructions fermes : il faut qu’il y ait le processus de correction, et dès qu’une préfecture termine, il y a le jury communal du CEE, il y a le jury régional du BEPC (…) Et les examens se déroulent sous la responsabilité de ces membres de jury », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana