Amadou Diallo prévient : « le 17 février nous allons nous lever, si les points ne sont pas satisfaits »

La rencontre entre le mouvement syndical guinéen qui a déposé auprès du gouvernement, un préavis de grève et le conseil national du dialogue social qui s’est tenue ce lundi 12 février à Dixinn, n’a produit aucun résultat positif.

D’après le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo, tant que Sekou Jamal Pendessa (SPPG) est en détention, il n’est pas question d’entamer des négociations.

« Nous nous sommes retrouvés ici cet après-midi pour parler des points de revendications que nous avons mis dans le préavis de grève, notamment la libération immédiate et sans condition du Camarade Sekou Jamal Pendessa. On n’a pas voulu aborder les autres points. Tant que le camarade n’est pas mis à notre disposition », a confié le syndicaliste.

Dans le même sillage, le coordinateur du mouvement syndical guinéen a insisté sur la libération du secrétaire général du SPPG, avant toute discussion sur les autres points de revendications.

« S’il veulent que nous continuons les débats, il faut qu’on fasse en sorte que le camarade sorte de prison, qu’il soit mis à notre disposition et sans condition (…). Le préavis de grève fini le 16 (février, ndlr) et le 17, nous allons nous lever, si toutefois tous les points ne sont pas satisfaits », prévient Amadou Diallo.

À rappeler que Sékou Jamal Pendessa est détenu à la maison centrale de Conakry depuis 24 jours.

Al Hassan Djigué