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Le week-end dernier, des jeunes du quartier Hamdallaye, commune de Ratoma ont décroché l’effigie du Chef de l’Etat que le mouvement Min Faami avait mises là. Une action qui a provoqué des échauffourées et perturbé la circulation à cet endroit pendant un bon moment.
Dans la journée du mardi 11 mars 2025, le président de la Délégation spéciale de Ratoma, Ahmed Sékou Traoré a rencontré les chefs de quartier, les responsables de syndicats de mototaxis, les responsables des PME et les leaders religieux de sa commune pour échanger autour de cet état de fait. S’adressant ainsi à eux, le premier responsable de la commune de Ratoma a mis en garde ceux qui tenteront de déchirer l’effigie du Président de la transition.
« Messieurs les chefs de quartier, vous avez remarqué que depuis un certain moment, il y a du sabotage en cours dans notre commune. Certains jeunes sont allés déchirer l’effigie du Chef de l’Etat. Cet acte veut dire qu’il n’y a pas de sécurité. Notre commune est tellement fière aujourd’hui. On a un ancien nom. Je voudrais que vous passiez l’information. Si un enfant est appréhendé en train de saboter l’effigie de notre Président de la République, il assumera les conséquences. Il faut éviter de venir demander pardon après. C’est comme quand quelqu’un vient saboter un père de famille, ses enfants vont s’occuper de toi. Notre papa de la nation, notre père de famille, c’est le Général Mamadi Doumbouya. Ça me ferait mal qu’on chicotte un jeune de Ratoma, mais si c’est un malfaiteur, il faut qu’on le corrige. J’invite le syndicat à nous accompagner. Je demande à ceux qui veulent s’accrocher à l’effigie du Chef de l’Etat, d’arrêter. On doit rendre Ratoma propre et comme une commune où règne la paix pour que les gens viennent vivre ici. (…). Avant tout service public de sécurité, c’est à nous d’assurer en premier notre sécurité. C’est à nous d’interpeler en premier, ceux qui posent des actes répréhensibles. Ratoma est en train de changer. Toutes les mauvaises réputations que notre commune avait ont changé. Aidons à poursuivre cela, aidons à changer la réputation de notre commune », a-t-il lancé.
Faut-il le rappeler, en 2024, celui qui avait brûlé l’effigie du Chef de l’Etat à Kankan avait été mis aux arrêts et envoyé en prison avant de décéder quelques jours plus tard.
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