Affaire Dr Diané : les biens de l’ex-ministre d’Alpha Condé mis aux enchères dès le 29 mai (AGRASC)

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Ce lundi 26 mai 2025, lors d’un point de presse, le directeur général de l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC), le magistrat Alpha Sény Camara, a annoncé la mise aux enchères de plusieurs biens appartenant à l’ancien ministre de la Défense, Dr Mohamed Diané. La vente débutera ce jeudi 29 mai dans les locaux de l’AGRASC, situés à Kaloum.

Cette décision intervient alors que Dr Mohamed Diané est actuellement jugé devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) pour des faits présumés de ‘’détournement de fonds publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux’’.

Une exécution partielle d’un jugement de la CRIEF

Face à la presse, le directeur de l’AGRASC a expliqué les raisons de cette vente aux enchères.

« Devant la CRIEF, Dr Mohamed Diané a été condamné à verser 500 milliards de francs guinéens à l’État. Le juge a précisé que, nonobstant tout recours, c’est-à-dire même en cas d’appel ou de pourvoi en cassation, il est tenu de payer le quart de ce montant, soit 125 milliards GNF, dans l’immédiat. L’État, représenté par l’agent judiciaire, a donc chargé l’AGRASC de recouvrer cette somme », a déclaré Alpha Sény Camara.

Les biens concernés par la vente

Voici la liste des biens saisis qui seront mis aux enchères :

  1. Un immeuble R+8 situé à Almamya, Commune de Kaloum, Conakry ;
  2. Un immeuble R+10 situé à Sandervalia, 2e Avenue, Commune de Kaloum, Conakry ;
  3. Un immeuble R+8 situé à T6, quartier Yattaya, Commune de Ratoma, Conakry ;
  4. Une école R+5 située à Missira, préfecture de Kankan ;
  5. Une usine agro-industrielle située à Missira, Kankan, comprenant deux hangars, une vaste cour et une grande plantation d’anacardiers.

Selon Alpha Sény Camara, cette opération est menée en exécution du jugement n°12 rendu le 18 décembre 2024 par la chambre du jugement de la CRIEF. Cette décision, assortie d’une exécution provisoire, impose à l’AGRASC de procéder à la vente d’une partie des biens de l’ancien ministre pour couvrir une fraction des dommages dus à l’État.

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