Accueil du président de la transition : le RPG-AEC dénonce le « deux poids deux mesures » des autorités et les injures à l’encontre du parti

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L’accueil réservé au président de la transition a figuré parmi les sujets qui ont été abordés ce samedi, 14 septembre 2024 par le RPG arc-en-ciel lors de son assemblée générale hebdomadaire.

Pour commenter cette actualité, Marc Yombouno a commencé par se poser la question de savoir, est-ce que nous sommes dans une période de transition ou bien dans une période de campagne électorale ? Si c’est une période de transition, repond-il, le président de la transition n’avait pas besoin de cette mobilisation, car poursuit l’ex ministre du commerce, sa priorité devrait être l’exécution des points inscrits dans le chronogramme dynamique.

Par ailleurs, il a dénoncé la violation de la mesure interdisant les manifestations politiques par les autorités elles-mêmes.

« Le CNRD a interdit les manifestations ou toute activité politique dans la rue. Ce qui est permis, c’est des rencontres dans les sièges comme on est en train de tenir notre assemblée. Mais qu’est-ce qui a été violé? Vous avez vu pendant l’accueil, des présidents des partis politiques pro-CNRD qui ont participé avec leurs militants dans la rue. Ils ont manifesté avec des pancartes. Ils ont fait des slogans et ça c’est une violation. Ou bien ils ne sont plus partis politiques ? Ils ne devraient pas être là. Et si c’est le RPG qui sort demain ? est-ce que ça sera permis? C’est ce qu’il faut analyser et attirer l’attention des nouvelles autorités pour leur dire que ça ne pourra pas aller comme ça », a fustigé ce cadre du bureau politique national du parti.

L’autre chose dénoncée par Marc Yombouno, c’est le fait que le parti RPG et son leader aient essuyé des injures de la part des pro-CNRD en marge de l’accueil du général Mamadi Doumbouya.

« Ceux qui étaient au siège ce jour, nous ont carrément dit avec preuves à l’appui qu’il y a eu des injures proférées à la devanture du siège à l’encontre du parti et à l’encontre de son leader. Ce n’est pas une très bonne chose. Ces provocations devraient cesser », a-t-il mis en garde.

Sékou Diatéya

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