Accrochages sur la route le Prince : pour l’UFR, ces pratiques sont sympathiques de la volonté de confiscation du pouvoir 

il y a 20 heures 76
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Des échauffourées ont éclaté, dimanche dernier à Hamdallaye, après le décrochage des effigies du président de la transition sur la route le prince.

Pour un des cadres du parti Union des Forces Républicaines (UFR) la situation qui prévaut est plutôt symptomatique de la mauvaise gouvernance, mais aussi du refus du Gal Mamadi Doumbouya de quitter le pouvoir.

« Ce sont des pratiques de la mauvaise gouvernance qui sont à l’origine de tout cela. Parce que quand un régime se sent impopulaire, souvent il utilise l’argent, la corruption pour se faire plaire », a laissé entendre Alya Kolon Bangoura.

Il estime qu’il revient à Mamadi Doumbouya d’éviter au peuple l’escalade des violences, en acceptant de respecter les engagements qu’il avait pris au lendemain de la prise de pouvoir, arguant que le peuple lui réclame le respect de la parole donnée.

« Ils ont pris le goût du pouvoir. Maintenant, tout ce qu’ils ont promis, ils n’ont rien respecté. Et pendant que le peuple réclame qu’ils respectent leurs paroles, ils veulent passer par la violence », a-t-il déploré.

Pour ce membre du bureau exécutif national, le président de la transition ne doit pas prêter une oreille attentive aux démagogue qui veulent qu’il se maintienne au pouvoir. Il a demandé au Général d’organiser des élections libres et transparentes. Mais avant, il a sollicité l’ouverture d’un cadre de dialogue inclusif.

« Il doit appeler à un dialogue sincère et franc, en faisant appel à tous les exilés politiques, autour d’une table, même les deux premières guerres mondiales, on a trouvé la solution autour de la table », a-t-il indiqué.

Alhassane Fofana

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