PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Dans une interview accordée à nos confrères de Africaguinee, mardi, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, a affirmé que « La rentrée scolaire n’est pas une négociation politique ». Cette déclaration, perçue comme un défi par les syndicats, a aussitôt suscité une vive réaction du président du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah.
Interrogé sur les propos du ministre, Aboubacar Soumah a rétorqué avec fermeté: « S’il dit ça, cela n’engage que lui », a-t-il lâché.
Le syndicaliste a rappelé au ministre son obligation de collaborer avec les partenaires sociaux dans la gestion du corps enseignant. Il a souligné que son syndicat continuera à défendre les intérêts des enseignants conformément aux textes en vigueur.
« Nous sommes des partenaires, nous gérons ensemble les enseignants. Si, de façon administrative, il gère les enseignants, de façon sociale aussi, dans le cadre de la défense de leurs intérêts, nous aussi nous gérons les enseignants. Donc, lorsqu’il prend une disposition qui va dans le sens de remettre en cause les droits de ces enseignants que nous gérons, il est de notre devoir, en tant que syndicat, de nous lever et de défendre nos mandants », a déclaré Aboubacar Soumah.
Les tensions entre le ministère et les syndicats, jusque-là latentes, persistent désormais, d’autant plus que chacun reste campé sur ses positions à l’approche de la date de la rentrée scolaire.
Alhassane Fofana