À Tanènè, le pont « Général Mamadi Doumbouya » ouvre une nouvelle ère de circulation

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Sous un soleil de plomb et devant une foule en liesse, le Général Mamadi Doumbouya a inauguré ce dimanche 27 avril 2025 le pont unique à péage et pesage de Tanènè, désormais baptisé « Pont Général Mamadi Doumbouya« .

Dès les premières heures de la matinée, les populations de Tanènè s’étaient retrouvées sur les lieux pour accueillir l’événement. Sur les rives du fleuve Konkouré, où les anciens ponts métalliques de 1957 témoignaient encore des défis d’antan, un nouveau géant d’acier et de béton se dresse désormais, symbole d’une Guinée en mouvement.

Aux côtés du Chef de l’État, on pouvait apercevoir les présidents du Conseil national de la transition (CNT) et de la Haute autorité de la communication (HAC), mais aussi de hauts gradés de l’armée, dont le Général Balla Samoura et le Général Amara Camara. Les notabilités locales, les autorités administratives ont également répondu présents.

Long de 126 mètres et doté de deux voies de circulation, ce nouvel ouvrage est accompagné de 7,5 kilomètres de route bitumée, de 1,2 kilomètre de route communautaire, ainsi que d’un poste de péage et de pesage ultra-moderne.

Pour le Ministre des Infrastructures et des Travaux Publics, Mahamadou Abdoulaye Diallo, cette réalisation est bien plus qu’un projet : « C’est une réponse à l’appel au désenclavement, à la modernisation de notre réseau routier et au soutien au développement économique local. »

Financé par le Fonds d’Entretien Routier (FER) en partenariat avec des banques privées comme la Société générale et Ecobank, le chantier a été exécuté par le groupement LEDUC/SOGEA SATOM, sous la supervision de l’ACGP et d’ARTELIA.

Selon le ministre, le pont « Général Mamadi Doumbouya » apparaît ainsi non seulement comme une prouesse technique, mais aussi comme un symbole fort du changement en cours en Guinée. Il incarne, dit-il, l’ambition de réduire les distances, de faciliter les échanges et de rapprocher les populations, dans l’esprit du vaste programme « Simandou 2040 » prôné par le Chef de l’État.

Tanènè n’est que le début. Selon le ministre des Infrastructures et des Travaux publics, le Président Doumbouya la volonté de désenclaver toutes les régions du pays. C’est, selon lui, dans cette optique que le gouvernement a déjà lancé plusieurs chantiers majeurs :

  • Bissikrima-Dinguiraye (75 km),
  • Boké-Gaoual (185 km),
  • Mamou-Faranah (187 km),
  • Boké-Québo (86 km),
  • Labé-Mali (107 km),
  • Mamou-Labé (145 km),
  • Faranah-Dabola (106 km),
  • Kankan-Kissidougou (185 km).

Et bientôt, les routes N’zérékoré-Yomou (65 km) et Kouroussa-Siguiri (85 km) viendront s’ajouter à ce vaste chantier de modernisation nationale.

En perspective, le gouvernement prévoit également la construction d’une autoroute à péage Conakry-Boké, dont la première phase reliera Kagbelen au pont de Tanènè sur une distance de 50 kilomètres.

Le pont « Général Mamadi Doumbouya » s’inscrit ainsi comme un symbole d’ambition nationale, une passerelle vers un futur où, comme l’a rappelé le ministre Mahamadou Abdoulaye Diallo, « aucune région ne sera discriminée».

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