Un parti politique de l’envergure de l’UFDG, ne peut pas passer son temps à exclure ou à radier … (Par M. Biro Barry)

À chaque fois que je trouve nécessaire de m’exprimer, c’est vers vous que je me tourne pour vous livrer mon. Sentiments sur l’actualité.

Aujourd’hui, je vais vous parler de l’histoire de l’ufdg que beaucoup d’entre vous ignorent. Je sais, certains d’entre vous mes amis, n’êtes pas de l’ufdg et je m’excuse pour cette implication. Mais j’estime que vous devez aussi faire partie de la réflexion et du débat. Parce qu’à la fin, c’est la Guinée qui gagne.

En Novembre 2002, Ba Mamadou est parti de l’UPR qu’il a fondé avec feu Sirafio Diallo et feu Aliou 5 Diallo.

Bah Oury, à l’époque Secrétaire Général de l’ufdg lui a demandé de venir prendre la présidence de son parti. À cette époque, Lansana et ses amis cherchaient, contre vents et marées, un troisième à travers un nouveau slogan « le coudéïsme ».

À la suite de l’arrivée de Ba Mamadou, l’ufdg à poursuivi son processus d’ouverture et de main tendue, afin de rassembler toutes les forces démocratiques de Guinée.

C’est ainsi que Dr. Saliou Bella Diallo est arrivé avec son équipe de Afia, puis feu Bah Jules du PGP. À cette période déjà, nous défendons des valeurs de liberté de droit, de justice et de probité face à une dictature de plus en plus sanglante et qui atteindra son sommet lors des événements de Janvier et Février 2007 avec les victimes que l’on connaît.

En Novembre 2007, sur invitation de BA Mamadou et en accord avec la direction nationale de l’ufdg, Cellou Dalein Diallo, prend la tête du parti. Mais avant cette prise de fonction, il est important de le souligner en gras, il y avait des courant au sein du parti :

1. Le courant Bah Oury;
2. Le courant Ba Mamadou ;
3. Le courant Saliou Bella Diallo ;
4. Le courant Bah Jules ;
5. Le courant dissidents de l’UPR ;
6. Le courant Cellou Dalein Diallo.

Dans cette volonté de rassembler toutes les forces démocratiques, ces courant ont évolué au sein du parti en toute harmonie partageant les valeurs qui sont celles d’un état démocratique.

Dans ses valeurs il y en a une que nous avons cherché à combattre chez Dadis, chez Alpha et maintenant chez Mamadi Doumbouya. Il s’agit de la non acceptation de la divergence et de l’esprit de contradiction.

Une société, une entité, un parti politique ou toute association humaine ne peut prospérer que dans la discussion et la remise en cause permanente de sa gestion pour aller de l’avant.

En 2015, j’ai remis en cause le mode de fonctionnement du parti et la main mise d’un clan autour de Cellou Dalein Diallo qui pourrait compromettre l’atteinte de nos objectifs.

C’est ence moment que la direction a décidé de mon exclusion du parti. Ensuite, ce fût le cas de Lamine Diallo de l’Allemagne, Saliou Diallo de Dakar et Bah Oury dans la foulée.

À l’arrivée du CNRD, nous avons suivi les péripéties entre Ousmane Gaoual Diallo et l’ufdg qui ont fini par l’exclusion de ce dernier pour nous envoyer dabs un processus judiciaire qui ne peut que nuire au bon fonctionnement et à la sérénité du parti.

Aujourd’hui, on assisté à la radiation de Baïlo, de Souleymane et de Lamarana Petty.

Un parti politique de l’envergure de l’ufdg, sur lequel compte le peuple de Guinée pour l’installation, dans un avenir proche, d’un état de droits respectueux des libertés d’expression et de pensée, ne peut pas passer son temps à exclure ou à radier toutes les opinions qui remettent en question le mode de fonctionnement du parti que nous avons en partage.

Il n’a jamais été question de remettre en cause le leadership ou le statut de président de Cellou Dalein Diallo pour les militantes, militants et sympathisants de l’ufdg. Il est juste question de permettre l’expression des opinions des uns et des autres pour une meilleure atteinte des objectifs communs.

Nous avons en face, une Junte qui a montré ses limites en terme de gouvernance et qui cherche à se cramponner au pouvoir à tout prix.

Il revient à l’ufdg de se mobiliser et de remobiliser toutes les forces démocratiques, afin de prendre le leadership et d’organiser la résistance face à une dictature qui s’enracine.

Pour ce faire, il est important, voire crucial que les différentes opinions s’expriment en toute objectivité dans un débat constructif.

Parce que c’est de la discussion que jaillir la lumière, j’ai suis convaincu !!

Unis et Solidaires, nous vaincrons !!

Mamadou Biro Barry

Secrétaire général UFDG