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La situation politique autour de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) est tendue. Le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) a accordé 45 jours au parti pour organiser son congrès national, sous peine de suspension. Dans le même temps, le tribunal de Dixinn a ordonné l’arrêt du congrès, invoquant des problèmes internes au parti.
Souza Konaté, conseiller en communication de Cellou Dalein Diallo, dénonce une « haine inédite » du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) envers l’UFDG et une « contradiction flagrante » entre les deux institutions.
« La haine du CNRD envers l’UFDG a atteint un niveau inédit. Cette hostilité doit nous servir de motivation, de source de détermination pour nous, militants, cadres et sympathisants du parti. Dans un même pays, sous une même transition, une même institution, le Ministère de l’Administration du Territoire affirme que nous n’avons pas organisé notre congrès et nous accorde 45 jours pour le faire sous peine de suspension. Pourtant, le tribunal de Dixinn estime, quant à lui, qu’il faut arrêter le congrès, prétendant qu’il existe des problèmes internes au parti. Une même institution, un même pays. Vous comprenez bien la profondeur de cette haine », a-t-il déclaré devant des militants réunis au siège de l’UFDG.
M. Konaté a affirmé que les préparatifs du congrès se poursuivent, tout en espérant que les autorités au plus haut niveau de l’État parviendront à trouver une position cohérente.
« Quoi qu’il en soit, l’UFDG reste plus que jamais déterminée à faire de l’alternance démocratique une réalité dans notre pays », a-t-il conclu.
Saidou Barry