“Turbulences” dans les écoles de Guinée : “il a fallu le général Doumbouya pour en finir avec une situation injuste” (Bah Oury)

il y a 2 heures 26
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Ce lundi 21 avril 2025, une journée de célébration des acquis du CNRD a été organisée par les acteurs de l’éducation à travers tout le pays. À Conakry, c’est au Palais du Peuple que les membres du CNRD et du gouvernement ont pris part à l’événement.
Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a salué cette initiative. Selon lui, les enseignants auraient été ingrats s’ils n’avaient pas exprimé leur soutien au Général Mamadi Doumbouya :

« Vous avez pris l’initiative par vous-même d’organiser cette journée de reconnaissance à l’endroit du Président de la République. Si vous ne l’aviez pas fait, peut-être intérieurement on n’aurait rien dit, mais on aurait eu un sentiment d’ingratitude. Combien d’années la Guinée a connu des années de turbulences au niveau des écoles ? Pratiquement plus d’une décennie. Et il a fallu la gouvernance du général Mamadi Doumbouya pour en finir avec une situation qui était particulièrement injuste, celle qui était faite à l’endroit des contractuels qui avaient l’école sur leurs épaules, pratiquement sans salaire. Il fallait corriger cette injustice, et cette injustice a été corrigée. »
Lors de cette cérémonie, plusieurs revendications ont été formulées par l’intersyndicale de l’éducation, dont la révision du statut particulier des enseignants du MEPU-A. Cette demande a d’ailleurs été vivement applaudie par l’ensemble des enseignants.
Sur le sujet, Bah Oury a tenu à rassurer les enseignants en affirmant que cette revendication sera bel et bien prise en compte :
« Vous avez cité l’augmentation salariale et autres. C’est également une raison de marquer cette journée par la reconnaissance que vous exprimez à l’endroit du Président de la République. Mais aujourd’hui, on peut se réjouir de ce qui est fait. Ce qui reste à faire, vous l’avez exprimé également en brandissant statut, statut, statut. Là aussi, de la manière la plus responsable, la plus constructive, nous allons y travailler tous ensemble. Est-ce que c’est une promesse en l’air ? Non, parce que nous sommes tenus de le faire. Mais pourquoi faire tout cela ? Pourquoi ? Parce que vous êtes le corps qui façonne le présent et l’avenir d’un pays. »
Ahmed Sékou NABÉ 

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