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Aux côtés du général Sadiba Koulibaly, l’adjudant Naby Bangoura fait partie des militaires poursuivis pour détention illégale d’armes.
Interrogé ce jeudi 13 juin 2024 au tribunal militaire de Conakry, il a réfuté cette accusation. Il a dit avoir appartenu à la garde du général Sadiba Koulibaly en tant que chauffeur, quand ce dernier était chef d’Etat-major général des armées.
Il dit par ailleurs s’être retourné à son unité d’origine au train militaire, au BQG, quand l’officier a été remplacé.
« Je me suis présenté à mon directeur. J’ai déposé mon arme après enregistrement. Quelque temps après, le même directeur m’a appelé pour me dire que le général souhaite que je le rejoigne pour être son chauffeur. Je suis de la garde du général, mais je ne suis pas armé », a-t-il expliqué.
L’adjudant Naby Bangoura a témoigné que dans la soirée du 4 juin 2024, il était au domicile du général Sadiba Koulibaly.
« On était assis, on faisait du thé dehors. J’ai vu un convoi de véhicules militaires arriver. Il y a avait des éléments des forces spéciales. J’ai aussitôt dit aux éléments d’aller informer le général Sadiba que le président arrive. C’est ainsi que le convoi est arrivé. Les agents ont commencé à tirer. Un sergent qui m’a vu, m’a demandé de me mettre à l’abri des tirs en m’informant que lui et ses amis sont venus chercher le général Sadiba », a-t-il déclaré.
Selon Naby Bangoura, pendant qu’il cherchait à se mettre à l’abri, il a été aperçu par d’autres éléments. Il dit avoir été terrassé par la suite et attaché deux fois. C’est dans ces circonstances, a-t-il dit, qu’il a été conduit dans la chambre du général sans y trouver celui-ci. Il a déclaré avoir été violenté puis embarqué avec ses amis d’infortune pour la présidence. Quelques heures après, ils ont été conduits au haut commandement de la gendarmerie et par la suite, à la direction centrale des investigations pour les auditions.
Le prévenu a informé qu’ils étaient cinq (5) gardes ce jour-là chez le général Sadiba Koulibaly. Mais aucun d’entre eux n’a tiré en guise de réplique. Il a dit que dans la semaine, il a trois jours de services et trois jours de repos. Dans la soirée de ce jeudi, 13 juin 2024, d’autres prévenus étaient en train d’être auditionnés.
Sékou Diatéya Camara