Trafic de cocaïne et de crack : les services spéciaux mettent le grappin sur deux individus

il y a 14 heures 50
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Deux vendeurs de drogues dures sont tombés dans les filets du Secrétariat général à la Présidence, chargé des services spéciaux et de lutte contre le crime organisé.

Amadou Baidy Chérif et son complice Amadou Camara ont été pris, dans la nuit du mercredi 30 juillet dernier à la Payotte, en possession de 40 boules de la drogue Crack et de 9 autres de cocaïne.

Au cours de leur interrogatoire, le premier a reconnu les faits de détention et de vente de drogue qu’on lui reproche, et le second ceux de complicité. Cet autre coup de filet s’inscrit dans le cadre de l’opération Épervier, qui vise à éradiquer le trafic et la consommation de la drogue en République de Guinée.

« La cocaïne, vous êtes habitués à attendre ce nom, mais le crack, je voulais vous dire que c’est un mélange de cocaïne et d’une autre substance base. Le nom crack provient du bruit qu’émet le chauffage de ce mélange », a expliqué le Commissaire principal de police Foromo Soropogui, chef de division à la Direction centrale de la lutte contre la drogue.

Face aux caméras, Amadou Baidy Chérif a reconnu les faits de possession et vente de la drogue Crack et de cocaïne. Il regrette les faits et soutient que c’est quelqu’un « qui l’a mis dans ce pétrin ».

« C’est un grand qui m’a donné le plastique rempli de ces deux substances. C’est un ami qui m’a mis en contact avec ce grand pour que j’intègre ce circuit, il y a deux mois. Une boule de la drogue Crack est vendue à 25.000 GNF. C’est ce que mon grand m’a dit. C’est chez moi que les militaires m’ont arrêté. Ce n’est pas mon travail, je travaille au port. C’est un grand qui m’a mis dans cela. Je regrette ces faits, je reconnais que c’est avec moi qu’on a pris toutes ces drogues. Si je savais que j’allais me retrouver là, je n’aurai jamais mis mon pied dedans. Je ne consomme ni la drogue crack, ni la cocaïne », s’est-il défendu.

Amadou Baidy et son complice seront présentés, dans les prochaines heures, à un juge, pour le déclenchement d’une procédure.

MohamedNana BANGOURA

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