Stage et processus de regroupement du Syli: Sega Diallo lève l’équivoque (Interview)

Dans une interview exclusive qu’il a accordé à la rédaction de Mosaiqueguinee.com, le vice-président du comité de normalisation de la fédération guinéenne de football a apporté d’importantes précisions sur le processus de regroupement du Syli National de Guinée. L’équipe qui doit affronter le Malawi au compte de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023 en Côte-d’Ivoire a fait un stage pratique à Conakry, suscitant ainsi des interprétations diverses malsaines, au motif que les dirigeants actuels du football cherchaient à se beurrer avant la fin de leur mandat. Sega Diallo, puisqu’il s’agit de lui, assure que la fédération ne demande que des services au Ministère des sports dont les techniciens soient mis à contribution pour faciliter le regroupement des joueurs et de l’encadrement.

Entretien

Mosaiqueguinee.com : Bonjour M. le vice-président du CONOR ? A la veille de la rencontre Malawi-Guinée, dernière journée éliminatoires de la CAN 2023, on apprend que l’équipe nationale rencontre quelques difficultés à Conakry pour rallier le Malawi. Qu’en est-il concrètement ?

Séga Diallo : Merci de me donner l’opportunité d’expliquer un peu l’objectif du processus de regroupement de la sélection. Nous fédération, formons une association. De ce point de vu, nous sollicitons l’accompagnent de l’Etat sur nos différentes activités. Avec le ministère des sports, un système a été mis en place pour que les activités prises en charge par l’Etat soient planifiées sur toute l’année. Et donc, toutes nos activités ont été planifiées et nous sollicitons du ministère, deux à trois mois avant les événements, pour que les réservations des hôtels soient faites et que toutes les choses soient préparées. Cette fois, à la demande du ministère des sports, parce que ça fait plus d’une année que l’équipe de Guinée ne jouent pas à Conakry, nous avons envoyé le regroupement du match du Malawi à Conakry, histoire de reconnecter l’équipe à son public, avant la coupe d’Afrique qui arrive. Le match doit avoir lieu au Malawi, avec presque 9 heures de vol, avec des escales bien sûr. On a sollicité à ce que l’Etat nous mette à disposition, un moyen de vol pour faciliter le déplacement de l’équipe. Ce que l’Etat a fait, mais il y a eu un seul souci, c’est que la signature de l’ordre de mission a retardé. Donc, on a expliqué les urgences de la situation. Et aujourd’hui, Dieu merci, les ordres de mission sont disponibles et l’avionneur est en train de mettre les dispositifs en place, on a même reçu le plan de vol déjà. Le Syli ira au Malawi par la grâce d’Allah et avec l’aide des autorités qui ont mis les moyens à disposition pour mettre l’équipe nationale dans les meilleures conditions pour aller préparer et jouer ce dernier match de qualifications. Le football a un coût et l’Etat guinéen met les moyens pour que l’équipe de Guinée soit dans les meilleures conditions, dans le meilleur cadre possible que ce soit en matière d’hôtel et même sur le plan de gratification

Certains racontent que la scène du syli à Conakry constitue une saignée financière et qui serait savamment orchestrée par « on ne sait qui ». Comment se passe le regroupement des joueurs ?

Vous savez, les interprétations sont nombreuses. Vous conviendrez avec moi que lorsque l’équipe joue à l’extérieur, on est beaucoup sensible, que ce soit la fédération ou le ministère et le gouvernement. Parce que le déficit de stade est un problème réel, le Guinéen aime le football et aime son équipe. Quand on organise une scène à l’extérieur, on s’en plaint, on dit que c’est pour sortir de l’argent. Je vous explique. Nous fédérations, on ne demande que des services. Service transports, service hébergement, service organisation de la compétition. Ce sont les officiels de l’Etat qui dépensent, qui planifient. Nous sur demande des services et en aucun cas ces regroupements ne peuvent être prévus comme un gaspillage, parce qu’à la base, c’est pour faire plaisir à l’équipe guinéenne. Ramener l’équipe à Conakry pour le scène, c’est déjà pour permettre à l’équipe de se reconnecter avec son public. Le match du Malawi est un match important. Même si on est qualifié, c’est un match important pour notre classement mondial avant le tirage d’octobre. C’est une dépense de souveraineté comme l’armée, le Syli est traité de la même manière, parce que ce sont des représentations qui vont au-delà d’une question de personne. Donc, tout est transparent. Les officiels font des planifications, envoient au ministère des finances. On n’a aucune intervention à faire dans ce cadre là, tout ce qui est aspect financier ne nous concerne pas. Nous ne discutons ni avec un opérateur ni avec un avionneur ou un hôtel. Le match du Malawi est un match important. Même si on est qualifié, c’est un match important pour notre classement mondial avant le tirage d’octobre. C’est une dépense de souveraineté comme l’armée, le Syli est traité de la même manière, parce que ce sont des représentations qui vont au-delà d’une question de personne. Donc, tout est transparent. Les officiels font des planifications, envoient au ministère des finances. On n’a aucune intervention à faire dans ce cadre là, tout ce qui est aspect financier ne nous concerne pas. Nous ne discutons ni avec un opérateur ni avec un avionneur ou un hôtel. Le match du Malawi est un match important. Même si on est qualifié, c’est un match important pour notre classement mondial avant le tirage d’octobre. C’est une dépense de souveraineté comme l’armée, le Syli est traité de la même manière, parce que ce sont des représentations qui vont au-delà d’une question de personne. Donc, tout est transparent. Les officiels font des planifications, envoient au ministère des finances. On n’a aucune intervention à faire dans ce cadre là, tout ce qui est aspect financier ne nous concerne pas. Nous ne discutons ni avec un opérateur ni avec un avionneur ou un hôtel. le Syli est traité de la même manière, parce que ce sont des représentations qui vont au-delà d’une question de personne. Donc, tout est transparent. Les officiels font des planifications, envoient au ministère des finances. On n’a aucune intervention à faire dans ce cadre là, tout ce qui est aspect financier ne nous concerne pas. Nous ne discutons ni avec un opérateur ni avec un avionneur ou un hôtel. le Syli est traité de la même manière, parce que ce sont des représentations qui vont au-delà d’une question de personne. Donc, tout est transparent. Les officiels font des planifications, envoient au ministère des finances. On n’a aucune intervention à faire dans ce cadre là, tout ce qui est aspect financier ne nous concerne pas. Nous ne discutons ni avec un opérateur ni avec un avionneur ou un hôtel.

Quand s’agit-il de regrouper les joueurs, quel rôle joue la fédération ?

Quand l’équipe nationale se regroupe, c’est la fédération est la structure qui demande l’intervention de l’Etat, parce que c’est une activité qui lui appartient. La gestion de l’équipe nationale revient de droit à la fédération guinéenne de football. Notre bailleur de fonds, c’est l’Etat guinéen. Nous sollicitons par courrier, comme l’indique notre planification, des services pour que ces services soient mis à nos dispositions. Les services sont répertoriés, les dates sont précises et le nombre de personnes également. Le ministère des sports a ses techniciens qui travaillent sur le plan et l’envoie au niveau du gouvernement. Nous ne sommes pas concernés par ça. Nous attendons les services qui ont été demandés et mis à notre disposition par le gouvernement guinéen, au bénéfice de nos équipes nationales. (…).

Interview réalisée par Mohamed Bangoura