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Dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 décembre prochain, la Direction Générale des Élections a récemment mis en place deux commissions. La commission de réception et de validation des parrainages et la commission financière. Quelques jours après, elle a commencé à publier la liste des partis politiques et des personnalités qui ont déclaré leur intention de faire acte de candidature.
Ces derniers développements font réagir des partis politiques suspendus comme l’UFDG.
Le coordinateur de la cellule de communication du parti a commencé par rappeler que son parti n’est pas concerné par ce processus qu’il qualifie de mascarade électorale en cours de préparation.
Pour Souleymane Souza Konaté, ce processus électoral se déroule en violation de la Charte de la transition, des engagements internationaux du pays et de toutes les bonnes pratiques démocratiques reconnues.
« Les actions de la DGE s’inscrivent dans la logique de confiscation du pouvoir entretenue depuis longtemps par le CNRD. Placée sous la tutelle du MATD, cette institution n’est qu’un instrument de légitimation du parjure. Pourtant, la loi électorale, la charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance, ainsi que le protocole additionnel de la CEDEAO, tous ratifiés par la Guinée, exigent un organe électoral consensuel et crédible pour organiser des élections libres et transparentes. Le CNRD veut désormais compétir avec ses propres soutiens, tandis que les partis politiques et acteurs représentatifs, suspendus illégalement sont exclus du processus », a-t-il dénoncé.
Sékou Diatéya