Les atrocités commises dans la ville d'El-Facher au Soudan pourraient constituer des crimes de guerre et contre l'humanité, a averti lundi le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), alors que les civils fuient par milliers leurs foyers dans la région voisine du Kordofan, selon l'ONU. Après 18 mois de siège, les paramilitaires des Forces de soutien rapides (FSR) ont pris le 26 octobre El-Facher, dernier verrou stratégique qui échappait à leur contrôle.