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Un violent incendie s’est déclaré le jeudi 27 mars 2025 aux environs de 17 heures au domicile du Commandant Marcel Guilavogui, situé au camp Alpha Yaya Diallo, précisément à la cité Panival. Ce drame a plongé sa famille dans une situation de détresse totale.
Condamné à 18 ans de prison pour son implication dans les événements tragiques du 28 septembre 2009, Marcel Guilavogui n’était pas présent lors de l’incident. Son épouse, Élisabeth Zoumanigui, témoigne avec émotion de cette tragédie qui a réduit leur maison en cendres.
Selon Élisabeth Zoumanigui, le feu aurait pris naissance dans une maison voisine avant de se propager à leur domicile. Absente au moment des faits, elle a été alertée alors qu’elle se trouvait au marché.
« Ils m’ont appelée pour me dire qu’une maison prenait feu. Je suis rentrée précipitamment et j’ai découvert avec horreur que la nôtre était entièrement en flammes. »

Grâce à l’intervention rapide des voisins et des forces de sécurité, aucun décès n’est à déplorer. Un bébé présent dans la maison a pu être sauvé in extremis. Cependant, la famille a tout perdu : effets personnels, mobilier, appareils électroménagers et documents importants. Aujourd’hui, ils se retrouvent sans abri et dorment à la belle étoile.
Face à cette situation dramatique, Élisabeth Zoumanigui lance un cri du cœur aux autorités, notamment au Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, afin de bénéficier d’une aide d’urgence.
« Nous avons tout perdu. Mon mari est en prison, je suis seule avec les enfants. Nous dormons dehors, exposés aux intempéries et aux moustiques. Nous avons besoin d’un toit. »

Le fils adoptif de Marcel Guilavogui, Emmanuel Zoumangui, partage la même détresse
« Nous attendons l’aide promise par l’État. Nous espérons que les autorités vont accélérer le processus pour nous reloger. »
Le Commandant Marcel Guilavogui, informé du sinistre depuis sa cellule, serait très préoccupé par la sécurité de sa famille. Pendant ce temps, l’attente d’un soutien concret se prolonge.

Cet incendie met en lumière les difficultés auxquelles doivent faire face les familles de détenus dans des situations de précarité. Reste à savoir si leur appel sera entendu par les autorités compétentes.





Moussa Moise Rama