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Après le communiqué conjoint des ministères de l’agriculture et de l’administration du territoire, interdisant la transhumance transfrontalière, les vendeurs de bétails sont confrontés à des difficultés.
La ville de Siguiri manque énormément de viande et de bétails depuis trois jours. Les points de vente sont fermés, les boucheries et dibiteries aussi. Dans la commune urbaine et la banlieue, pas de viande.
Très tôt ce dimanche matin 2 février 2025, des vendeurs de petits et grands ruminants ont interpellé les autorités.
« Dans le communiqué conjoint du ministère de l’agriculture et de l’administration du territoire et de la décentralisation interdisant la transhumance trans- frontalière, les bétails destinés à la commercialisation et à l’abattage, ne sont pas concernés. Après cette décision, nous avons rencontré beaucoup de problèmes notamment à Kourémalé. Pourtant, l’article 42 du code d’élevage prévoit que les betails doivent être munis d’un certificat de visite sanitaire et une vaccination délivrée par le vétérinaire de proximité. Nous respectons tout cela. Nous interpellons les autorités du pays de bien vouloir accepter notre doléance. Actuellement, nous n’avons pas de betails, les boucheries et dibiteries sont fermées. Nous avons arrêté le travail d’abord », dit Daouda traoré, vendeur de betail.
« Aujourd’hui, nous souffrons énormément, à commencer par SèKè, bouré jusqu’à Kankan, ce sont les mêmes difficultés. Nous demandons aux autorités du pays de voir notre situation, plusieurs personnes voulaient faire de baptême et sacrifice dans ces deux jours mais hélas. À la frontière Kourémalé, nous éprouvons des difficultés au niveau des barrages », déclare un autre vendeur de bétail Larinkan Diaby.
Nouhan Konaté, correspondant à Siguiri
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