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C’est un calvaire indescriptible pour les usagers des routes entre N’zerekoré et Diecké. Les automobilistes eux, ne peuvent plus pratiquer ce tronçon, car un pont a déjà cédé depuis plusieurs semaines.
Sur place, nous avons rencontré plusieurs motards, les pieds dans la terre en train de se frayer le chemin avec le regard inquiétant des passagers.
Cette situation n’est pas sans conséquence en cette période de vaches maigres pour les citoyens de la localité industrielle, frontalière au Libéria voisin.
Ce phénomène a fait grimper le prix du sac de riz de 50 kilogrammes qui se négocie aujourd’hui à 390 mille gnf voire s 400 mille. D’où le cri du cœur des citoyens qui interpellent le gouvernement à réparer cet important tronçon qui mène à leur localité.
» Aujourd’hui, la route de Diecké n’est pas bonne. Les gens sont obligés de passer par Pela. Là aussi, c’est gâté. Les marchandises sont aujourd’hui transportées sur les taximotos. Nous nous tournons vers le Libéria pour nous ravitailler. Je demande vraiment aux nouvelles autorités de revoir ces routes. Nos activités ne bougent plus parce que il n’y a plus de trafic, » se plaint Mohamed Camara.
Amara Souza Soumaoro, correspondant régional à N’zérékoré
621-94-17-77
L’article Route internationale N’zérékoré-Diécké : le règne des taximotos dans une vague de boue est apparu en premier sur Mediaguinee.com.