Rentrée scolaire : la satisfaction des points en suspens, préalable à toute décision (Michel Pépé)

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Michel Pépé, secrétaire général du Syndicat national de l’éducation (SNE) s’est exprimé suite au revirement du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, qui a reporté la date de la rentrée scolaire au 6 octobre.

Malgré cette nouvelle date, l’intersyndicale de l’éducation, maintient ses exigences en ce qui concerne l’ouverture des classes.

Pour Michel Pépé Balamou, la priorité reste le statut particulier de l’éducation, une revendication jugée non négociable et fondamentale pour tous les enseignants avant l’ouverture des classes.

Le syndicaliste a précisé que la décision de report du gouvernement n’impacte pas l’intersyndicale.

« Ça ne nous fait ni chaud ni froid. Ça relève encore une fois de plus de leurs compétences », a-t-il déclaré, soulignant que leur attention porte uniquement sur la plateforme revendicative déposée auprès des ministères concernés et du Conseil national du dialogue social.

Il ajoute que l’intersyndicale est dans l’attente d’une réunion pour discuter des différents points inscrits sur la plateforme.

« C’est à l’issue de la satisfaction de ces différents points que les enseignants décideront d’aller ou pas à n’importe quelle ouverture des classes », a-t-il souligné.

Un report motivé par des raisons politiques et techniques

Interrogé sur les raisons de ce report, Michel Pépé Balamou a révélé que la décision est à la fois politique et technique. Il a expliqué que le ministère de l’Enseignement pré-universitaire a reporté la rentrée (initialement fixée au 15 septembre) au 6 octobre afin de faciliter l’organisation du référendum prévu le 21 septembre.

Selon M. Balamou, ce report a été demandé par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. La raison invoquée est le rôle crucial des enseignants dans le processus électoral (recensement, formation, distribution des cartes d’électeurs et composition des bureaux de vote).

« C’est pendant cette rencontre qu’on nous a notifié du report de la rentrée scolaire », a-t-il martelé, précisant que le ministre de l’Éducation a accédé à la demande de son homologue en charge de l’Administration du territoire.

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