Que sont-ils devenus ? : Analyse et points de vue sur la gestion de Bill de Sam, de Moussa Moise Sylla, et sur l’évolution des Ballets africains de Guinée sous contrat (2ᵉ partie)

il y a 11 heures 43
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Dans cette deuxième partie de l’interview, Tidiane Soumah, PDG des productions Tidiane World Music, s’exprime sans détour. Il revient sur ses relations et analyse les différentes gestions du ministère de la Culture, d’abord sous le mandat du ministre Bill de Sam, puis sous celui de l’actuel ministre Moussa Moise Sylla.

Entre dénonciations et mises en cause, Tidiane Soumah saisit l’occasion pour décrire la nature de ses rapports avec certains cadres dudit ministère. Il nous éclaire également sur les détails du contrat de 10 ans qui lie les Ballets africains, actuellement en pleine mutation, à la fondation AICHA.

Une interview riche en informations et en anecdotes… à savourer sans modération. Lisez !

Guinéenews : Bien qu’étant absent du pays depuis quelques années, à votre avis et de façon claire, qu’est-ce qui ne va pas présentement dans le secteur de la culture et y a-t-il eu des avancées depuis ?

Tidiane Soumah : Pour répondre à cette question, je dirais qu’il y a eu de l’espoir à l’arrivée de Bill de Sam à la tête de ce département. Honnêtement et pour constat, en compagnie de Dyéssira Condé, pour qui j’ai un respect religieux, mes conseils n’ont pas été écoutés par cette nouvelle équipe, et Ils étaient complètement déconnectés de la réalité. Lorsque tu gères un Etat, un ministère, tu dois forcément arboré la tenue du commis de l’Etat, qui t’engage à l’écoute de tes collaborateurs, de tous les secteurs réunis du département.

Ainsi, il faut logiquement quitter cette fermeture, cette évolution à vase clos, pour ouvrir la porte à tous les membres des différents secteurs du département. Ils se sont enfermés entre les quatre murs, et à mon avis, et il faut oser le dire, c’est ce qui explique l’une des causes de leur échec. Je fus l’un des premiers défenseurs de Bill de Sam, quand il fut nommé à ce poste de ministre. Il a été mon artiste, et en compagnie de mon ami ivoirien, qui le gérait, il a été tout aussi pour nous. Donc, c’est un frère, qui n’a pas eu le temps d’écouter mes conseils.

Cette même équipe de Bill de Sam avait tenté de nous dessaisir de la gestion des Ballets africains de Guinée, à un coup proposé par de jeunes promoteurs, que moi-même Tidiane avait aidé à avoir les visas d’entrée au Canada. Ce sont ces mêmes jeunes, qui se sont érigés en ennemis contre moi, et en Guinée, et au Canada. Comment comprendre que l’équipe de Bill de Sam, peut-elle se mettre dans ce coup, je garde donc ce mauvais souvenir de cette équipe.

Guinéenews : Le ministre Bill de Sam étant votre artiste, quels furent les conseils pratiques que vous aviez eus à lui prodiguer ?

Tidiane Soumah : Pour des conseils, j’ai pourtant publiquement soutenu cette équipe, et elle pouvait réussir. J’ai même conseillé la tenue des conférences, au lieu de se renfermer. Cette équipe s’est beaucoup plus préoccupée à examiner les textes, que de temps d’actions sur le terrain. Ils ont été assez bureaucrates, idéologues, et cela à beaucoup jouer sur eux. Lorsque tu gères une transaction, le concret paye, ainsi que l’action, le dynamisme sur le terrain, la communication avec les bénéficiaires, c’est-à-dire les acteurs du secteur. Voilà tant de conseils que j’ai eu à prodiguer à mon frère Bill de Sam. Quand vous créer une équipe, un clan, ça devient comme dans le show-biz, et ce qui ne dure pas.

Guinéenews : Après cette étape du ministre Bill de Sam, alors pouvez-vous décrire cette autre, qui coïncide à la nomination de Moussa Moise Sylla à la tête de ce département ?

Tidiane Soumah : Pour revenir sur la période actuelle de Moussa Moise Sylla et de François Bourouno, l’actuel ministre de la Fonction publique, qui fut Secrétaire général à l’époque. Personnellement, j’apprécie le dynamisme que ce dernier a apporté au secteur. Je confirme aujourd’hui que M. François Bourouno, est le meilleur cadre compétent que j’ai connu, dans l’histoire de ce ministère, et depuis l’avènement du Général Mamady Doumbouya au pouvoir.

Au sein de ce ministère, nous n’avons que des ennemis au niveau du cabinet, et je n’ai pas besoin de citer des noms. Ils se reconnaitront à travers cette interview. Je le dis ici haut et fort, et j’ai décidé de passer maintenant tout droit. Ils sont ennemis de Tidiane, dans tous les projets entrepris. Je donne le temps, et je viendrai bientôt attaquer directement, parce que c’est mon droit en tant que citoyen. Quand les commis de l’Etat, prennent les affaires de l’Etat comme des obligations privées, je regrette pour de tels comportements, et je suis obligé de dénoncer de tels actes, qui tendent à personnaliser les affaires d’Etat.

François Bourouno, est le meilleur cadre, puisque j’ai compris que nous partagions le même langage technique, de compréhension, et puis de raisonnement de très haut niveau. C’est lui qui est venu, régler la crise, qui est née entre nous et l’équipe de Bill de Sam. Il nous a considérés, respectés, et carte sur table, nous avons eu le contrat des Ballets africains de Guinée.

Et c’est entre temps, que notre frère Moussa Moise a été nommé. Je salue son arrivée, bien qu’il ne soit pas du secteur, néanmoins, j’observe pour l’instant, ce que c’est sa vision pour détecter les capacités des uns et des autres.

Guinéenews : Des avancées y en a-t-il eu dans ce secteur ?

Tidiane Soumah : Si vous me demandez de savoir s’il y a eu des avancées, je voudrais à l’occasion, m’adresser ici au ministère de tutelle, en affirmant, et je me reprends, qu’il y a des gens dans ce cabinet, qui ne veulent pas voir, ni accepter, un projet géré, ou dirigé par Tidiane Soumah, ou Tidiane World Music.

Ce sont des cas et attitudes récurrents au niveau de ce département, qui ne fera jamais avancé les choses. Après analyse, je crois que les gens transportent leurs visions émotionnelles, leurs rancœurs, envers des personnes qui les ont absolument rien fait du mal, et ils continuent de confondre les choses. L’appel que je lance à Moussa Moise, c’est de dire à ses cadres, qu’un commis de l’Etat, est un employé à notre service. Nous ne sommes pas en concurrence, et si quelqu’un possède cette capacité de faire de la concurrence, qu’il se lance uniquement dans le show-biz.

Et quand on est commis de l’Etat, tu te comportes correctement, et obligatoirement au service de tout le monde. Dans le même ordre d’idées, je dirais à Moussa Moise, que l’on arrête de favoriser 2 ou 3 artistes, et cela constitue une gestion hors-Etat, au finish cela devient de la pagaille. Un département de la culture, du tourisme, et de l’artisanat, doit travailler avec des programmes, et non pas avec des individus. Il faut donc favoriser, la création des programmes de directions béton, au niveau de tous ces secteurs, et qui n’ont rien à avoir avec le gouvernement.

Ce doit être des institutions, strictement professionnelles, qui sont créées, et qui reçoivent des subventions annuelles, pour permettre au secteur privé de fonctionner, et que tout le monde puisse en bénéficier. Lorsque tout est créé au sein du département, les cadres qui viendront du secteur privé, deviendront un conflit d’intérêt, et ces commis de l’Etat chargés de jouer ce rôle de courroie de transmission, se font des rois, et veulent que les acteurs dignement bénéficiaires, compétents, courent derrière eux, ou cirent leurs chaussures.

A l’heure où je vous parle, j’ai décidé de ne plus m’adresser à ce ministère. Des avancées, je n’en trouve pas pour le moment, et je ne crois pas, et ce n’est pas  puisque, c’est Tidiane qui parle. Qui pourrait me dire le contraire, et s’il y en a, nécessairement, il ne pourrait être que quelqu’un parmi ceux, qui s’identifient aujourd’hui à ce clan de profiteurs.

Voilà mes points de vue par rapport à l’évolution au sein de ce ministère. Néanmoins, je conseille encore au ministre Moussa Moise de créer des programmes. De cesser de faire du favoritisme d’artiste en artiste, et ce n’est pas normal. Dans un pays où il y a 33 préfectures, vous préférez favoriser 1 à 3 artistes, ça ce n’est pas un ministère, c’est du ghetto. Un département d’Etat ne conjugue pas avec des individus, un groupe, ou un clan.

Un ministère fait un plan national, pour qu’un promoteur qui soit à Yomou, à Nzérékoré où partout d’ailleurs puisse en bénéficier. Mais en Guinée, c’est le plus fort qui s’arrête, c’est lui qui a la grosse gueule, qui sait faire la démagogie, qui passe. C’est qu’en Guinée, on a un problème de gouvernance. On confond la gouvernance politique, et la gouvernance culturelle. Il faut séparer les deux. Pendant 40 ans, c’est la plus grosse erreur qui revient toujours, et c’est ce qui fait que les artistes ont perdu, et ils ne savent pas où donner la tête.

Guinéenews : Ambassadeurs de la culture africaine de Guinée, aujourd’hui les Ballets Africains posent problème. Que ressentez-vous à propos ?   

Tidiane Soumah : Dans un Etat, il faut savoir faire la différence entre les réels représentants du patrimoine culturel, et les figurants. Les ballets africains de Guinée ont été de tous les temps, les ambassadeurs de la culture africaine de Guinée. Dans tous les pays du monde, il y a une catégorie d’artistes, qui sont dans le cercle du patrimoine, qu’on ne compare pas. Aujourd’hui dans ce ministère, vous pouvez compter au bout du doigt, ceux qui se battent pour ces ballets africains. Tous les autres, censés de donner des conseils, mettent les pieds, pour que rien ne marche, et qu’ils puissent dire ceci : ‘’vous avez donné les ballets africains à Tidiane et à son associé, ils sont incapables et on va les saboter’’.

Même quand il y a des opportunités financières, ils préfèrent prendre leurs amis artistes du même clan, qui ne peuvent rien apporter au branding dans le monde. Je défie, que c’est de l’arnaque de l’argent de l’Etat, qui n’apportera rien comme image de la Guinée à l’étranger. Je défie l’Etat guinéen, je défie le ministère de la Culture, je défie tout décideur guinéen, que je ne connais aucun outil artistique de la Guinée, qui peut vendre mieux le branding sur la planète, à part les ballets africains de Guinée.

Qu’on arrête toujours de faire des choix, puisque l’on gagne des commissions dedans. Seuls les ballets africains sortent un public occidental, matin et soir dans le monde. Je ne comprends pas qu’on investisse de l’argent sur des clips, des concerts bidon de Coronthie à Paris, c’est de jeter l’argent de l’Etat guinéen. Je pense qu’aujourd’hui, le branding guinéen est super mal géré à l’étranger.

Pour moi le FODAC, le Branding, le ministère de la Culture, c’est trop de dispersion, un seul programme suffit. Quand tout est dispersé, cela devient de la camaraderie et trop relationnel. Nous avions écrit au projet Branding, au FODAC, au ministère de la culture, personne n’a répondu, puisque, les ballets Africains, c’est une affaire de Tidiane, et de Mamoudou Condé, du coup, il faut mettre les pieds dessus, et c’est ça la Guinée.

Nous avons signé un contrat de 10 ans, et nous avons fait signer ce contrat sous un label américain, avec un numéro d’enregistrement du gouvernement américain. Tout ce qu’on demande à la Guinée, c’est de payer la production et les frais de visas. Depuis le mois de mars 2024, le ministère est incapable de payer les frais de visas des ballets africains, un groupe qui est resté pendant 17 ans sans activités. Nous avons fait aussi signer les Ballets africains, avec World Columbia Management International, qui est l’une des meilleures agences au monde de théâtre. Aucune suite n’a été favorable.

Le branding guinéen, s’appelle les ballets africains de Guinée, lorsqu’il est question de tournées dans le monde entier. Non ! On ne mettra pas l’argent sur les ballets africains, puisque, c’est une question ou projet de Tidiane Soumah et associés. J’ai décidé, qu’un jour, je répondrai à ce ministère. Et c’est ainsi, que j’ai affirmé devant mes partenaires américains, que nous sommes décidés à succéder feu Fodéba Keita, pour l’image de la Guinée, puisque nous sommes tous Guinéens, et ce pays nous appartiens à tous, et on ne cédera pas.

Qu’il veuille ou non, un jour viendra, les ballets africains quitteront la Guinée. Je suis convaincu de nos jours, que le ministre Moussa Moise fait tout son mieux, et seulement qu’il est super mal entouré, par des personnes qui ne nous aiment pas du tout, et je le dis ici haut et fort. En 37 ans, voir 38 ans  maintenant, le ministère de la Culture, n’a jamais financé 1 franc pour soutenir Tidiane World Music, pendant que nous avions dépensés près de 13 000 000 de dollars américains pour la Guinée.

Ce ministère ne m’a jamais accompagné, même pour un million de francs guinéens. Cela veut dire, qu’il y a la haine, la jalousie, et tous autres comportements néfastes affichés, pour empêcher l’évolution.

Dans tous les cas, moi j’avance, et je ne dépendrai jamais de ce ministère. On ne demandait que 109 000 000 de francs guinéens pour les frais d’assurances, de visas et autres, pour les 42 membres des Ballets africains, dont je détiens encore la liste. Ces commis de l’Etat, chargés de contrôler les fonds, sont en train de financer des milliards de francs guinéens pour des projets bidon. Ils préfèrent choisir d’autres groupes et les mettre au-dessus des Ballets africains. Aucun groupe guinéen, ne peut dépasser les ballets africains dans le monde.

Guinéenews : Les Ballets africains sont en pleine mutation, aviez-vous été impliqués ?

Tidiane Soumah : Avant de répondre à cette question, je m’en vais tout d’abord, vous mettre dans le bain, en vous expliquant comment ce contrat a été obtenu, et toutes les difficultés constatées avant sa signature. Avec l’ex-Secrétaire général du ministère François Bourouno, qui est l’actuel ministre de la Fonction publique, les rapports étaient vraiment propres, et professionnels, et cela a clôturé mes combats de 11 ans, en une orientation vers le contrat des Ballets africains.

Après lui, il y a eu un soutien total du ministre Moussa Moise Sylla, de Touré qui dirigeait l’agence guinéenne des spectacles, et de Sylla qui était directeur national de la culture. Toutes ces 3 personnalités s’étaient battues pour nous soutenir. Et tout récemment, j’ai senti un vent qui a soufflé, qui s’est inséré, qui a saboté, et jusqu’aller annuler le voyage des Ballets africains à l’étranger. Malgré toutes les correspondances pour aide, adressées au ministère, au FODAC, au Branding, tout a été refusé, et un complot naissait autour de Moussa Moise, qui ne maitrisait plus rien, puisque sa tête a été bourrée par un noyau de cadres, qui gravitent autour de lui.

Je me suis dit qu’il est temps de reculer, bien que l’objectif principal fût d’obtenir le contrat avec les ballets africains, pour une durée de 10 ans. Ce contrat a été signé avec la Fondation AICHA, qui est enregistré avec un numéro du gouvernement américain. C’est un contrat signé et notarié. Aujourd’hui, ils sont en train de refaire toute la structure des ballets africains, sans pour autant consulter la partie signataire du contrat. Je trouve tous ces agissements pas du tout professionnels, non respectueux, et c’est simplement du style purement guinéen.

Comme, je ne supporte pas ce genre collaboration aussi vulgaire, et c’est pour toutes ces raisons, je me suis retiré. De toutes façons, pour 10 ans, et sur toutes les scènes du monde, les Ballets africains de Guinée appartiennent à la fondation AICHA. En rappel pour toi, la Guinée a perdu la scène mondiale à cause du même conflit, des mêmes cadres du ministère de la culture. Je rappelle un peu l’histoire, que CAMILLE est l’une des meilleures agence de spectacles de théâtre au monde.

Cette agence avait signé à l’époque avec World Music Production à Columbia. Un fonctionnaire en l’occurrence l’épouse de feu Italo Zambo, est allée avec son mari voir cette agence aux Etats-Unis, et ce qui était anormal, et cela a valu l’annulation du contrat des Ballets africains, et leur retrait sur la scène mondiale. Les Ballets africains sont restés pendant 17 ans, en dehors de ces grandes scènes mondiales.

C’est ce mal que moi j’ai voulu soigner, corriger. Depuis 11 ans, je fais des voyages à mon compte. Et j’ai réussi à rassembler les partenaires, et à les ramener à la raison, et le contrat a été signé par toutes les parties. Par ailleurs, je sais que la fondation AICHA avec Mamoudou Condé, est en relation avec le ministère, ils sont en liens et ça marche. Seulement sachez, que c’est ma personne qui dérange pleins de cadres au sein de ce ministère. J’ai préféré m’éclipser pour le bonheur des Ballets africains, et celui de mon pays. Mon rêve est réalisé à partir du moment, que ce contrat a été signé.

Pour répondre à votre question, et s’agissant de mes relations avec Mamoudou Condé, je suis partenaire avec Mamoudou Condé, depuis juillet 2001, et nous le sommes encore jusqu’aujourd’hui. Nous sommes partenaires entre ‘’World music production’’, qui est sa compagnie aux Etats-Unis, et ‘’Tidiane World Music’’.

Nous sommes partenaires au niveau de AATM, qui est une agence de tournées d’artistes dans le monde, et partenaires aussi, au niveau des activités humanitaires. Personnellement, j’ai la fondation ‘’PATISOU’’ (Partage Tidiane Soumah), qui est une fondation internationale de partage, qui a une conviction de partagé tout, et lui, il a la fondation ‘’AICHA’’, qui est née en octobre 2009, suite au décès subite de notre fille, sa fille biologique qui est AICHA CONDE, par suite de problème de santé.

Cette fondation a été créé, et enregistrer dans ces circonstances, et a bénéficiée de ce numéro d’enregistrement du gouvernement américain, dont nous avons fait cas auparavant. Pour votre gouverne, je suis le vice-président de cette fondation AICHA, Mamoudou Condé est le président, et Sékou Condé est le président du conseil d’administration. Et c’est cette même fondation, qui a signé ce contrat avec les Ballets africains de Guinée. C’est Tidiane Soumah en tant que Tidiane World Music, qui s’est effacé, puisque c’est ce qui dérange certains membres du cabinet, qui ont aussi réussi à entrainer le ministre Moussa Moise, qui était de bonne foi. Vu toutes les contradictions qui pointaient autour de ce contrat des Ballets africains de Guinée, liées à ma personne, c’est ainsi que j’ai décidé de m’éclipser.

Retenez seulement, que nous sommes 3 représentants de cette fondation : Mamoudou Condé, Sékou Condé et Tidiane Soumah. Pourquoi, nous avons mis le contrat au nom de la fondation AICHA ? C’est simplement, puisque cette fondation a les possibilités de demander de l’aide au gouvernement américain pour la formation, et pour beaucoup de projets, notamment, l’échange culturel au niveau des universités, et j’en passe.

Personnellement, je n’ai aucun problème avec Mamoudou Condé, c’est mon partenaire, et quand j’ai compris les diverses mauvaises intentions au niveau du ministère à cause de ma personne, je lui ai demandé de s’occuper de tous les problèmes concernant ce ministère, et nous autres, nous nous attèlerons aux autres taches à partir de l’extérieur.

Autres faits, non moins important à souligner toujours dans ce dossier des Ballets africains, sachant que les partenaires étrangers n’ont plus confiance aux différents ballets et structures artistiques sur le plan local, c’est une des raisons qui m’a poussé à initier le projet FESTIRAAM (Festival International des rythmes d’Afrique et des Antilles de Montréal), pour permettre encore aux ballets africains, aux 42 membres inscrits sur la liste, de bénéficier chacun au maximum d’1 visas de 10 ans, ce qui les encouragerait de ne pas fuir, ou de quitter définitivement la Guinée.

Ce voyage boycotté, allait encore encourager les partenaires, pour l’organisation d’autres tournées mondiales. Mais comment demander, à un partenaire de vous proposer un plan de tournée mondiale, pendant que vous n’avez même pas de visas pour un groupe de 42 personnes. J’ai adressé une correspondance, au ministre de l’immigration du Canada, afin d’appuyer le dossier pour la relance des Ballets africains, cette démarche était en bonne voie, et malheureusement les malintentionnés, ont tout bloqué au niveau du ministère. Dans tous les cas, au sein du ministère, la restructuration qu’ils sont en train de mettre en place continue. Face à cela, j’ai mon mot à dire et cela pour le bonheur de la Guinée, et de sa culture…. (La suite à suivre dans nos prochains numéros).

Entretien réalisé par LY Abdoul pour Guinéenews

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