Prolifération des mouvements de soutien : « Voilà des situations que la CRIEF doit contrôler » (Kamissoko)

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C’est un fait qui saute aux yeux. Actuellement, des cadres de l’administration publique ont lancé un peu partout à travers le pays des mouvements pour soutenir le CNRD, à sa tête le Général Mamadi Doumbouya.

L’honorable Mohamed Lamine Kamissoko trouve cette attitude malheureuse, d’autant plus qu’elle favorise la dilapidation des deniers publics à son avis.

« La transition, c’est pour un petit temps. Il faut que chacun prenne ça en compte. Après la transition, on sera dans une situation normale. Donc toi, tu ne peux pas profiter du détournement des fonds de l’État pour créer des mouvements de soutien et soutenir qui ? Quand on sait que l’article 46 de la charte a dit que le président de la transition ne peut pas être candidat aux élections nationales et les membres des organes de la transition non plus. Mais bon sang de Dieu ! Comment un citoyen mature peut se permettre de créer des mouvements de soutien pour quelqu’un qui ne sera pas candidat ? Comment expliquez-vous ça ? Est-ce que c’est pour lui faire plaisir ou c’est une occasion de bouffer les fonds de l’État ? », s’est interrogé le cadre du RPG arc-en-ciel.

Pour Mohamed Lamine Kamissoko, la création des mouvements de soutien va avec l’utilisation des fonds publics. C’est pourquoi, il interpelle la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières.

« Maintenant si la CRIEF doit normalement travailler, voilà des situations pareilles qu’elle doit contrôler. Mouvement de soutien par-ci, mouvement de soutien par-là. Et à un niveau, tous les organes judiciaires de la Guinée, y compris la Cour suprême », a-t-il sollicité.

Sékou Diatéya

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