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La problématique de l’environnement est l’un des aspects qui suscitent le plus de débat sur le projet Simandou. Il en a été question encore ce jeudi à Mamou, avec la ministre de l’environnement et du développement durable.
C’était lors d’un panel que Diami Diallo a co-animé à l’institut de Technologie de Mamou, sur le Projet Simandou et le Programme Simandou 2040, avec ses collègues des mines, de l’enseignement supérieur, de la fonction publique, de la sécurité et des télécommunications. Ce, dans le cadre de la célébration des acquis du CNRD, ce vendredi et demain samedi. »
Répondant à la première question du facilitateur, la ministre Diallo rappelle que « le Simandou, c’est un projet hors norme, avec les composantes mines et infrastructures »…
Poursuivant la ministre de tutelle reconnaît que « ces grandes infrastructures pose un défi sur le plan environnemental. » C’est pourquoi, explique-t-elle, » … dès le départ, c’était les directives du président de la République. Ce projet sera réalisé mais pas à n’importe quelle prix, pour l’environnement de notre pays. »
Une posture qui, à l’écouter, a permis le fait que parmi « les 1ères mesures prises, il faut noter que le projet obéit aux normes et standards les plus exigeants sur le plan national d’abord, avec la législation donc le code de l’environnement. Et sur le plan international avec les normes de performance de la société financière internationale (SFI) »
En prenant donc toutes les composantes du projet, ce sont près de 8 études de faisabilités, 8 études d’impact environnemental et social qui ont été réalisées. Et avec chacune de ces études, il y a un plan de gestion environnemental et social correspondant. »
Pour terminer, Diami Diallo rappelle « qu’il est du rôle du ministre l’environnement et du développement durable de d’assurer le suivi de ces plans. Nous contrôlons pour que les sociétés réalisent le projet dans les normes environnementales prevues »
Une sortie qui, faute de dissiper toutes les inquiétudes permet au moins de lever un coin du voile sur une équation à plusieurs inconnues pour plus d’un observateurs en Guinée et ailleurs.