Pressions sur le régime de Conakry : les syndicats promettent de fortes décisions si…

il y a 7 mois 134
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Ce mardi, 10 octobre, le dépôt du préavis de grève, initialement prévu ce jour n’a pas été effectif lors de l’assemblée générale extraordinaire du mouvement syndical (CNTG-USTG), tenue à la Bourse de travail à Kaloum.

Alors que la tendance était plus favorable au boycott des cours, le syndicat a prôné la poursuite des négociations autour de la valeur monétaire du point d’indice dont la négociation tourne autour de 20% selon la proposition gouvernementale.

Pour ce collège syndical, de nombreux changements doivent être opérés pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs guinéens.

« Dans ces préalables, ce qui nous préoccupe de plus, parce que c’est des acquis qu’il ne faut pas négliger, c’est la situation de nos jeunes enseignants contractuels. Ils sont plus de 19 000, il ne devrait pas que, avec ce manque criard que nous avons sur le terrain, que le gouvernement néglige cet aspect.

Le deuxième élément, c’est aussi la revendication proprement dite. Nous avons discuté sur le premier point relatif à l’augmentation sur la question salariale.

Le gouvernement nous a fait une première proposition, nous accordant 15% de primes.

On a dit qu’on n’est pas d’accord pour cette histoire de primes, parce que ça n’accompagne pas le travailleur jusqu’à sa retraite et pendant sa retraite. C’est pourquoi nous avons refusé d’emblée ces primes et  nous avons posé le problème d’aller vers l’augmentation sur la valeur monétaire du point d’indice.

Ils ont commencé par 10%, ils sont allés à 12%, 15%, et actuellement on est bloqué au niveau de 20%.

Quand on dit de 0% à 20%, c’est que les lignes ont bougé. Mais on voudrait que les lignes bougent de plus pour satisfaire les travailleurs», déclare Kadiatou Bah, secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), membre de l’USTG.

Concernant la situation des enseignants contractuels, dans trois(3) mois au plus tard, cette situation rentrera dans l’ordre avec une implication syndicale.
« Déjà le protocole a été signé, il faudrait que les enseignants contractuels qui ont souffert plus de 07 ans en train d’enseigner soient aussi recrutés. On a trouvé un accord pour organiser un concours fermé par préfecture, la commission syndicale est en train de travailler dessus, s’ils n’arrivent pas à respecter cela nous allons prendre notre responsabilité, il se peut que ce concours soit organisé d’ici novembre et engagé 1er janvier 2024», renseigne Abdoulaye Barry, Président de la Commission Négociations du  Marché de la Guinée à cet effet.
Visiblement déterminé à ne fléchir au-delà de 50% des revendications, le secrétaire Général de la SNE reste convaincu qu’économiquement l’Etat guinéen dispose de suffisamment de moyens.
« A partir de 50%, le syndicat va commencer à tenir des négociations. Donc nous pouvons piger de 100% venir jusqu’au milieu. Ce n’est pas de la mer à boire puisqu’au CMRN on a eu 100%, CNDD 50%. Ils ont dit que la Guinée est passé d’un pays à revenu faible à celui intermédiaire, donc, on est au même titre que la Côte d’Ivoire, le Nigeria et autres . Ça veut dire que la Guinée a suffisamment d’argent et au regard de tout ce que nous connaissons concernant l’augmentation des budgets par-ci par-la», ajoute Michel Pépé Balavoine.
A l’issue de la rencontre, prévue jeudi prochain, si leurs revendications ne sont pas prises en compte, la classe ouvrière Guinéenne compte en découdre avec le régime transitoire à travers de fortes décisions.
Libreopinionguinee avec Mediaguinee

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