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En partenariat avec l’ONUDI et ALTEO Holding (une entreprise spécialisée dans la construction de raffineries), le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi a organisé, ce mercredi 22 janvier 2025, la première réunion du Comité de Pilotage du Projet de Partenariat Public-Privé pour le Développement (PPPD). Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur les avancées significatives dudit projet depuis son lancement en août 2024 et de valider le plan de travail annuel 2025. Parmi les priorités identifiées figure la création de l’École de Formation aux Métiers de l’Alumine de Guinée (EFAG).
La session a été présidée par la ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Aminata Kaba, qui a détaillé l’importance de cette réunion pour la concrétisation du PPPD. Elle a notamment souligné que le projet s’inscrit pleinement dans la vision de « Simandou Académie ».
« L’objectif de cette session est d’évaluer les progrès réalisés depuis août 2024, de valider ensemble le plan de travail annuel 2025 et de garantir la continuité et l’impact durable de cette initiative. Je vous encourage à explorer toutes les possibilités pour la mise en œuvre effective de l’École de Formation aux Métiers de l’Alumine de Guinée. Il est essentiel de rappeler que l’industrie et l’éducation sont au cœur des priorités du programme Simandou 2040. Elles figurent parmi les piliers principaux de cette vision, qui vise à investir dans le capital humain pour renforcer les compétences techniques et professionnelles de notre jeunesse », a-t-elle déclaré avant de déclarer la session officiellement ouverte.
L’engagement des partenaires
En tant que partenaire clé du PPPD, l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a réaffirmé son soutien au projet par l’intermédiaire de son représentant pays, Ansoumane Bérété.
« Je salue votre vision ambitieuse visant à faire de votre raffinerie, Alteo Raffinerie Guinée, un modèle d’inclusivité et de durabilité. L’ONUDI apporte son expertise technique pour accompagner ce projet. Notre mission repose sur un principe fondamental : favoriser un développement industriel inclusif et durable. Ensemble, nous souhaitons faire de la Guinée un acteur incontournable dans le raffinage de la bauxite, en passant d’une exportation brute à une production locale à forte valeur ajoutée », a-t-il souligné.
De son côté, Alain Moscatello, président du Groupe Alteo Holding, a présenté les objectifs de son entreprise, notamment en matière de formation et de recrutement :
« Alteo est à l’origine de ce projet de raffinerie. Depuis deux ans, nous développons ce projet avec une vision claire : construire une école dédiée aux métiers de l’alumine afin d’améliorer les compétences locales et de transférer notre savoir-faire de la France vers la Guinée. Nous avons déjà organisé des masterclasses à l’Université de Gamal, qui ont permis à 15 étudiants de se former au procédé Bayer, utilisé pour transformer la bauxite en alumine. Nous prévoyons de recruter environ 800 personnes formées par l’EFAG pour travailler dans la raffinerie », a-t-il annoncé.
Une clôture sur des notes positives
La réunion s’est achevée par une synthèse des travaux présentée par Dr Facinet Conté, secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.
« Au terme de cette session, marquée par une évaluation des progrès réalisés d’août à décembre 2024, l’approbation du plan de travail 2025 et l’examen des scénarios pour la mise en place de l’EFAG, nous saluons la qualité des débats et remercions vivement nos partenaires, ALTEO et l’ONUDI, pour leur soutien et leur expertise. À tous les acteurs impliqués, nous exprimons notre gratitude pour votre dynamisme et vos contributions précieuses », a-t-il déclaré en clôturant la session.
La rencontre a également été marquée par la remise de distinctions honorifiques à deux nouveaux employés d’Alteo, Alpha Saliou Diallo et Hamid Conté. Parmi les participants figuraient également les ministres des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, ainsi que celui du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël Nabé.